Un subside de 450 000 € pour l’école de Fraiture
Le subside couvrira les frais de rénovation et de construction. Il ne manque plus que l’autorisation officielle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Publié le 16-05-2023 à 07h00
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Ça y est, la nouvelle est tombée: les subsides pour l’agrandissement de l’école fondamentale de Fraiture ont finalement été accordés. Ils s’élèvent à 450 000 € et couvriront la rénovation de deux anciennes classes et la création de deux nouvelles, dont une classe d’accueil. "L’école compte environ 220 élèves, c’est une initiative qui permettra à l’école d’être un peu plus confortable pour tout le monde, enseignants et élèves, explique Christine Guyot, bourgmestre de Tinlot. Ils ont des grosses classes, ça commençait à être un peu étroit, ces travaux devenaient vraiment nécessaires."
Le projet se concrétise enfin pour l’école. En 2019, le dossier était déjà sur la table. "Ce sont les architectes de la Commune qui ont fait les plans. Le dossier a été introduit en 2021, puis reporté", explique Laurence Médaerts, échevine de l’Urbanisme. En 2022, il a été réintroduit et voilà que le subside (de la Fédération Wallonie-Bruxelles) a finalement été accordé. "Il n’y avait pas de raison particulière à ce report, c’est simplement le flux de demandes qui a bloqué l’avancée du projet."
Du confort et de l’espace
L’objectif de cet agrandissement laissait quelque peu perplexe à Tinlot, certains craignant que l’école ne devienne démesurée pour le village. "On ne parle pas de places pour de potentiels nouveaux élèves, on parle bien d’un agrandissement nécessaire au bien-être des élèves actuels. il n’est pas prévu dans ce projet d’accueillir des élèves supplémentaires", continue l’échevine de l’Urbanisme. Daniel Craisse, échevin de l’Enseignement, ajoute: "La volonté première est bien de mettre le personnel enseignant et les élèves dans un confort plutôt que de rameuter un grand nombre d’élèves. Ça reste une école de village." Il n’est là question que d’espace et de confort donc.
Une rénovation "profonde et nécessaire"
Prochaine étape: relancer les marchés, maintenant que la subvention a été octroyée. "Les marchés initialement prévus ne sont plus valables concernant le budget, mais le service Urbanisme en charge du projet recontacte les fournisseurs pour voir s’ils peuvent prolonger leur offre. La procédure est en cours, explique Laurence Médaerts. C’est une rénovation profonde et nécessaire".
Le collège communal a dû acheter des conteneurs à l’école pour que les élèves puissent avoir cours dans un local. La date du commencement des travaux n’est pas encore connue. "Dès qu’on reçoit l’autorisation, on signale à l’entreprise en charge des travaux qu’ils peuvent commencer", conclut la bourgmestre. Encore un peu de patience donc pour que les élèves puissent réintégrer le bâtiment.