Ayla et Doryan, deux élèves de l’IPES à Huy, sont ramasseurs de balles à Roland-Garros 2023 : “Une expérience unique et exceptionnelle”
Deux étudiants de l’IPES de Huy en sport études tennis sont actuellement à Paris et font partie des 280 ramasseurs de balles du tournoi.
- Publié le 04-06-2023 à 22h38
- Mis à jour le 04-06-2023 à 22h52
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Depuis deux semaines, Ayla et Doryan, deux élèves en troisième année à l’IPES de Huy en sport études tennis, sont à Paris pour vivre une expérience magique et exceptionnelle. Ils font partie des 280 ramasseurs de balles de Roland-Garros, le deuxième Grand Chelem de la saison tennistique. Une folle aventure !
”L’école a été contactée par la Fédération Française de tennis peu avant le Covid, se souvient Didier Mercenier professeur à l’IPES de Huy au sport études de tennis et présent à la Porte d’Auteuil depuis plusieurs jours. Les Français ont repris contact avec nous au mois de novembre 2022. Forcément, on a tout de suite sauté sur l’occasion.”
Avec Goffin et Tsitsipás
Parti à Montpellier suivre une formation pour les ramasseurs de balles en février dernier, Didier Mercenier a pu sélectionner deux de ses élèves pour le plus grand tournoi au monde de terre battue. “C’est un projet unique. Ayla et Doryan vivent des émotions tous les jours, poursuit celui qui est également responsable de l’école de tennis du TC Waremme. Chaque jour, ils ramassent des balles lors de quatre ou cinq rencontres. Forcément, tous les ramasseurs rêvent d’être sur le court avec Djokovic ou Alcaraz mais il n’y a jamais de petit match. Moi qui ai la chance de pouvoir assister à différentes rencontres depuis le début de la quinzaine, le niveau est phénoménal. Ayla a eu la chance de ramasser David Goffin et Dimitrov alors que Doryan a pu aller sur le Suzanne Lenglen avec Tsitsipás ou Sabalenka. Le programme est donné une semaine à l’avance donc c’est vraiment aléatoire. Une équipe est composée de six enfants. Chaque jour, les ramasseurs changent de terrain et sont évalués sur différents critères comme le comportement, la technique, le savoir-vivre ou la ponctualité.”
Présents aux côtés de 26 nations différentes, Ayla et Doryan vivent tennis presque 24h sur 24h. “Cette année, les ramasseurs viennent de différents horizons. À l’hôtel, on loge avec différents pays comme la Suisse, le Cameroun, le Sénégal, la Martinique, ou l’île de la Réunion, commente Didier Mercenier. Les échanges culturels sont incroyables. C’est une chance inouïe de pouvoir participer à cette folle aventure.”
Une aventure qui pourrait être réitérée dans les années à venir puisque la Fédération française de tennis aimerait continuer le partenariat avec l’IPES de Huy.