Football : le Verlainois Jean-Marc Boumal s'offre la vareuse de Nicolas Raskin
C’est un grand fan du Standard, Jean-Marc Boumal, qui a gagné notre concours destiné à lancer notre nouvelle page Facebook l’Avenir Huy-Waremme Sport. Il repart avec la vareuse écossaise de Nicolas Raskin.
- Publié le 01-06-2023 à 20h20
- Mis à jour le 01-06-2023 à 20h32
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Quarante ans et une chique. Cela fait un bail maintenant que Jean-Marc Boumal supporte le Standard. "Depuis mes 10 ans et j’en ai 50" sourit ce Verlainois qui bosse dans le milieu pénitentiaire. Une histoire d’amour quelque part récompensée avec la victoire au grand concours que nous avions lancé il y a quelques semaines.
Souvenez-vous: afin d’inaugurer notre nouvelle page Facebook, à savoir l’Avenir Huy-Waremme Sport, sur laquelle vous pouvez retrouver toute l’actualité régionale de votre sport, nous étions partis à la rencontre d’un prestigieux parrain en la personne de Nicolas Raskin, le Waremmien, ex-joueur du Standard, exilé depuis quelques mois à Glasgow. À cette occasion, il nous avait donné une de ses vareuses écossaises. Vareuse qu’il avait évidemment signée et qu’il avait agrémentée du numéro 43, début du code postal de Waremme. C’est cette liquètte que Jean-Marc Boumal a gagnée en remportant notre concours.
Cette victoire fait évidemment plaisir au Verlainois, fan du joueur. "Cela me fait plaisir car je ne m’y attendais pas du tout, assure-t-il. Le Standard est mon club de toujours même si une partie de ma famille est plutôt Sang et Marine. En ce qui me concerne, cela ne changera plus jamais. Mais je suis d’autant plus content que j’ai peu d’objets relatifs à mon club de cœur chez moi. J’ai bien une vareuse et l’une ou l’autre chose, mais celle de Raskin va s’ajouter à celle de Sean Kelly (NDLR: un coureur cycliste irlandais) que j’ai reçue et qui est aussi dédicacée. Je peux d’ailleurs vous dire que je ne la porterai pas, histoire de ne pas l’abîmer vu qu’en plus, elle est signée… "
Le Standard, Jean-Marc Boumal l’a vraiment dans les veines. Et s’il peine à aller voir ses couleurs en direct au stade en raison d’un emploi du temps bien rempli, il ne rate pour ainsi dire rien de l’actualité de son matricule. "Le moment-clé dans mon histoire d’amour avec le Standard, c’est cette période faste 1982-1983, rembobine-t-il. À cette époque, j’avais commencé à jouer au foot à Verlaine et tous mes potes supportaient aussi le Standard. C’est donc venu naturellement. La première vareuse que j’ai achetée fut d’ailleurs celle du Standard, évidemment, même si dans la foulée, j’ai assez vite arrêté de jouer… "
Mais pas de faire du sport avec du basket à Haneffe, du cyclisme "même si je n’avais pas les qualités physiques pour faire une grande carrière ", du tennis, du futsal, ou encore de la course à pied. "J’ai quelque peu ralenti le rythme ces derniers temps à la suite d’une blessure même si j’ai fait le jogging de Verlaine il y a peu, narre le Verlainois. Mais j’ai déjà couru des marathons en Belgique uniquement. Là, je vais essentiellement avec des amis rouler à vélo le dimanche matin dès 8h30 jusqu’à 11h45 et notre traditionnel apéro au Vieux Haneffe (rires)."
Fan de Raskin, justement
Jean-Marc Boumal apprécie Nicolas Raskin qu’il a forcément vu jouer sous les couleurs du Standard juste avant son départ pour l’Écosse. "C’est le genre de joueurs qu’on aime voir jouer à Sclessin, avoue-t-il. Il a des qualités au-dessus de la moyenne et, surtout, un mental à toute épreuve. Il a livré des gros matchs même s’il a, comme toute l’équipe, connu une période moins faste. Mais il ne s’est jamais caché et a toujours tenté de tirer l’équipe vers le haut. Honnêtement, j’aurais aimé qu’il reste au moins jusqu’à la fin de son contrat, voire qu’il prolonge pour une petite saison supplémentaire. Comme pas mal de supporters du Standard, j’avoue, d’ailleurs, que je n’ai pas bien compris les raisons exactes de son départ. Mais je respecte son choix, bien sûr. "
Forcément, vu les obligations de chacune des parties, pas possible de convier au même endroit et au même moment le joueur et le vainqueur du concours. Mais si Jean-Marc Boumal pouvait transmettre un message à Nicolas Raskin, quel serait-il ? "Je lui souhaite d’aller le plus loin et le plus haut possible dans sa carrière, assure Jean-Marc Boumal. Et si jamais, un jour, l’envie lui prend de revenir au club, il y sera toujours le bienvenu. Il sera toujours une icône du club comme l’est, dans le noyau actuel, un Arnaud Bodart par exemple… "
Des joueurs qui, dans l’esprit du Verlainois, se placent juste en dessous de ses stars absolues. "Je serai toujours amoureux de Simon Tahamata et de Michel Preud’homme, les deux plus grands joueurs que j’ai vus au Standard, raconte-t-il, des étoiles encore plein les yeux. J’étais gosse pour le premier qui est typiquement le genre de joueurs, virevoltant, qui vous fait aimer le football. Quant au second, je n’oublie pas qu’il a été le meilleur gardien du monde et aussi tout ce qu’il a apporté au Standard dont un titre. "
Les trois derniers titres du Standard qui ont d’ailleurs une saveur particulière pour Jean-Marc Boumal. "Celui de 1982, j’avais 10 ans, se souvient-il. Et ceux de 2008 et 2009, ce sont mes enfants qui étaient dans la dizaine. Il faudrait, peut-être, que je refasse un enfant pour voir mon club de cœur à nouveau sacré (rires). Plus sérieusement, j’avais dit, à l’époque du titre en 2008, que jamais plus ils ne verraient le Standard champion face à Anderlecht quand… l’année suivante, c’était déjà le cas. Bref, j’aurais dû me taire (rires)."
Désormais, il pourra le faire… avec la vareuse d’une de ses idoles sur le dos.