Thierry Raskin a rendu sa démission à Waremme: "On m’a demandé 15 jours de réflexion"
Le futur coach de Waremme a rendu sa démission, dimanche, après un nouveau problème concernant le terrain.
Publié le 15-05-2023 à 15h04 - Mis à jour le 15-05-2023 à 15h05
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Dimanche, Waremme a rendu une bien laide copie pour sa dernière sortie en D2 ACFF. Les Wawas se sont lourdement inclinés (1-8!) contre l’Union Saint-Gilloise B. Si cette défaite, anecdotique, fait tache pour terminer la saison, c’est surtout l’avant-match qui a (encore) posé problème. "Une nouvelle fois, l’arbitre ne voulait pas qu’on commence le match car le terrain n’était pas tondu suffisamment", déplore Thierry Raskin.
Passablement remonté, le futur T1 waremmien a d’ailleurs rendu sa démission dès dimanche soir "car on ne peut plus continuer comme ça", dit-il. Ce n’est évidemment pas la première fois que les installations des Wawas sont jugées impraticables. Là, c’est la goûte de trop. "Cela n’a rien à voir avec la défaite de ce dimanche. C’est surtout un problème au niveau de l’organisation dans le club. J’avais donné mon accord, il y a un mois et demi, pour devenir le nouveau coach la saison prochaine et je voulais que les choses changent au niveau des terrains. On est le 15 mai (NDLR: l’interview a été réalisée hier) et rien ne bouge. C’en est trop, explique Thierry Raskin. Quand on perd une rencontre sur le synthétique, je veux bien entendre toutes les excuses mais, ici, ce n’est pas acceptable. Notre terrain a été tondu jeudi mais on aurait dû être attentif samedi ou dimanche matin pour le tondre une nouvelle fois."
Reste à voir si cette démission sera acceptée par les dirigeants. "Pas plus tard que ce dimanche, Patrick Ainseur (NDLR: le président) m’a appelé deux fois. Il m’a proposé un délai de réflexion de 15 jours. Est-ce que je vais accepter? Je ne sais pas encore, je me tâte", poursuit le papa de Maxime et Nicolas.
Une décision qui n’a rien à voir avec le recrutement.
"De ce côté-là, je n’ai rien à dire car les choses avancent, glisse l’intéressé. À Waremme, tout le monde doit tirer dans le même sens. Pour le moment, ce n’est pas le cas. Je savais que le défi était très compliqué mais je ne m’attendais pas à de tels problèmes au niveau de l’organisation. Il est impératif que tout le monde tire dans la même direction sinon on ne saurait pas s’en sortir. Si le club est encore vivable en Nationale? Bien sûr mais, je le répète, il faut que la mentalité change."
Un message fort qui devrait, on l’espère pour les Wawas, permettre au club de retrouver de la sérénité.