Football (P1) - Maxime Beauduin: "Une montée en D3 ? On assumera"
Le nouveau président geerois savourait le succès des siens dans ce tour final de P1 liégeoise. Et il l’assure: une montée ne lui fait pas peur.
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Publié le 15-05-2023 à 15h53 - Mis à jour le 15-05-2023 à 15h54
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La fête était bien évidemment de mise, dimanche, sur le coup de 17 heures à Geer. Et pour cause, l’équipe locale venait de battre Hannut dans cette finale du tour final de P1 liégeoise. Et au cœur de ces scènes de liesse, une belle image: Maxime Beauduin et Jacques Breels, le nouveau et l’ancien président, bras dessus bras dessous entourés par leurs joueurs. Preuve que la passation de pouvoir a bien été effectuée mais que, non, la mentalité du club n’a pas changé.
Et si Geer a passé un cap au niveau des résultats, on reste bien les pieds sur terre côté hesbignon. "Cette qualification, c’est une grande fierté pour notre club. Mes amis et moi avons repris un club qui tourne, qui avait été bien géré par Monsieur Breeels. Et le but est de conserver cette stabilité, insiste Maxime Beauduin. Si on monte, on monte. Si on descend, on descend. Nous sommes un club sain et nous devons le rester, c’est la priorité. Et la deuxième, c’est l’épanouissement des gens. Il y a toujours une bonne ambiance. J’ai joué ici durant vingt-cinq ans, dont quinze en équipe première, et la mentalité a toujours été la même. La mentalité geeroise, c’est de ne pas se prendre la tête."
Et pour que tout roule, le club peut compter sur une équipe de bénévoles au four et au moulin. "Un club sportif se doit de fonctionner avec des bénévoles, poursuit celui qui est président depuis six mois. Ils sont là dans les bons comme dans les mauvais moments. Et j’en profite pour les remercier vu que le club est mis en lumière. De même, on s’entend très bien avec l’administration communale qui met tout en œuvre pour que tout se passe bien. L’avenir s’annonce vraiment serein. J’ai énormément de remerciement à adresser, notamment à certaines personnes qui sont là tout le temps, qui donnent leur vie pour le football. Grâce à des personnes comme cela, il reste encore des clubs familiaux et où il fait bon vivre. C’est aussi ce que je retiens. "
Même si Geer n’a jamais su faire le break et restait à portée de fusil de Hannut, le président des Bleus n’a jamais stressé. Enfin, c’est ce qu’il assure. "Non, j’étais aux côtés de ma femme et de mes enfants. Je tiens d’ailleurs à les remercier car j’ai repris le club il y a six mois alors que j’avais déjà une vie très chargée. Mais quand je viens au club, je me sens bien, je me sens chez moi, ce n’est que du bonheur, insiste-t-il. Ce qui est certain, c’est qu’on ne veut pas vivre au-dessus de nos moyens. "
Et ce, même si une montée venait à se présenter en cas de succès dimanche. "Si je la redoute ou si j’en ai envie ? On assumera, tout simplement. Mais sans faire de folies, c’est certain. Le but, c’est de poursuivre le travail qui a été bien fait pendant des années par Monsieur Breels. " Une recette qui fonctionne et qui n’a aucune raison d’être adaptée.