Pour le lancement de notre page Facebook, L'Avenir Huy-Waremme Sport s'est déniché un prestigieux parrain: l'ex-Standardman Nicolas Raskin (vidéo)
À l’occasion de la création de la page Facebook "L’Avenir Huy-Waremme Sport", on est allé à la rencontre du Waremmien à Glasgow.
Publié le 05-05-2023 à 07h58 - Mis à jour le 05-05-2023 à 10h19
Le chiffre quarante-trois sur sa plaque d’immatriculation belge est reconnaissable entre mille dans les rues de Glasgow. Ce même chiffre flanqué sur sa vareuse à chaque match avec les Rangers, son nouveau club depuis son départ du Standard en janvier. C’est peu dire que partout où il est dans le monde, Nicolas Raskin emporte avec lui un petit bout de notre arrondissement, à savoir la moitié du code postal où vit encore toute sa famille à Waremme. Waremme, c’est vraiment quelque chose pour le médian de 22 ans qui nous a reçu dans son bel appartement de Glasgow. Moderne, talentueux, disponible, l’ex-Standardman était le parrain idéal pour lancer officiellement notre nouvelle page Facebook L'Avenir Huy-Waremme Sport dès ce vendredi 5 mai 2023 avec une vareuse dédicacée à gagner.
Aussi parce que sa région, notre région, coule dans ses veines. "Oui, Waremme, c’est toute ma vie, avoue-t-il. J’aime être ici à Glasgow et jouer des matchs encore plus solides que ceux que je jouais en Belgique. Mais j’ai besoin de rentrer chez moi régulièrement et de revoir toute ma tribu. Avant, quand j’étais au Standard, je vivais déjà seul, mais après l’entraînement, je pouvais voir facilement mes amis et faire des trucs avec eux. Ici, c’est différent. Au début, j’ai souffert d’ailleurs mais, là, ça va mieux… "
Si le frère de Maxime s’adapte bien à la vie sur place, sur le terrain, aussi, il trouve progressivement ses marques comme il l’a encore montré lors du dernier Old Firm entre les Rangers et le Celtic en demi-finale de la Coupe d’Écosse dimanche dernier, perdue 0-1 par les Gers. C’est de ses pieds qu’est d’ailleurs survenue la meilleure action de ses couleurs après quelques secondes de jeu seulement. À mesure des matchs, 11 depuis son arrivée en terre écossaise, il monte en puissance. "Oui, je me sens de mieux en mieux même si je ne suis pas encore content de mes stats, nuance-t-il. Je n’ai signé qu’un assist jusqu’ici et deux de mes ballons ont été arrêtés à même la ligne. Le but va venir, j’en suis convaincu, mais il faut juste être patient. Après, je pense qu’on est content de moi ici. De toute façon, je fais le maximum en étant encore plus professionnel qu’au Standard avec des exigences encore plus grandes. Mais j’aime ça, j’aime ces challenges où je dois me dépasser…"
Le football et les Raskin, c’est une vraie histoire de famille. Il y a le grand-père Gigi Govaert, légende de l’ex Union Hutoise. Il y a aussi le frère Maxime, évidemment, joueur de Waremme B victime de graves blessures à répétition mais qui va reprendre le football sous peu. Place aussi au tonton Claudy, ancienne icône du RFC Liégeois. Enfin, il y a son papa Thierry, futur coach du Stade Waremmien la saison prochaine en D3 ACFF. "Je lui dois beaucoup à mon papa, avoue Nicolas, un brin ému. Je suis devenu l’homme et le joueur que je suis grâce à lui. Il m’a suivi partout et m’a permis de beaucoup progresser. Il ne m’a jamais dit que j’étais le meilleur sur un terrain de foot mais a vu chacun de mes matchs. Encore maintenant, après un match, on se sonne et il me dit ce qui a été et ce qui n’a pas été. Il est la personne que j’écoute en premier et mon premier coach. Je ne suis du coup pas étonné qu’il coache Waremme la saison prochaine. Il a ça dans le sang même s’il va arriver là-bas dans un contexte difficile. Des fois, quand il était le T2 de la D2 ACFF, il me demandait des trucs que j’avais fait avec le Standard à l’entraînement. Il va faire beaucoup de bien à Waremme…"
Au soir de sa carrière, verra-t-on du coup Nicolas se faire plaisir dans le foot amateur ? "Je ne pense pas, sourit-il. Cela n’est pas fait pour moi. Après, on ne peut jamais dire jamais, genre finir avec mes potes et mon frère dans un club de chez nous mais à l’attaque alors pour moi… (rires)." Chiche, parrain ?