"Cela faisait deux ans que nous faisions des miracles" : Steve Dessart réagit aux propos de Patrick Ainseur, le président de Waremme

Steve Dessart, l’ancien coach de Waremme, a tenu à réagir aux propos de Patrick Ainseur à son encontre.

Thomas Bastin
Steve Dessart.
Steve Dessart. ©EdA

Ce lundi, Patrick Ainseur, le président de Waremme, revenait dans nos colonnes sur la descente du club hesbginon en D3 ACFF."Steve Dessart a choisi ses garçons. Et la plupart n’ont pas eu le rendement espéré" indiquait notamment l’homme fort des Stadistes.

Des propos qui n’ont pas plu au principal intéressé. "Dire que je suis seul responsable de la descente et des transferts n’est pas juste. C’est trop facile de dire ça. Je ne veux en aucun cas rentrer dans une guéguerre avec le club, je n’ai d’ailleurs aucune animosité envers Waremme. Cependant, je n’aime pas que mon nom soit traîné dans la boue de la sorte, alors que tout ce qui a été dit n’est pas la vérité. Je prends ma part de responsabilité dans cette descente mais je ne suis pas le seul responsable."

Le 15 octobre dernier, l’actuel entraîneur de Jodoigne, rendait sa démission après une défaite face à Jette. "Quand je lis que les jeunes se sont retrouvés sans encadrement, là aussi, ce n’est pas correct. De l’expérience, il y en avait avec Miguel Dachelet et Erwin Senakuku. Que ce soit Bruno Lannoy, Issam Charef, Adel Bourard ou encore Moussa Gueye, j’ai rencontré ces joueurs en présence de Henri Verjans. Ces gars-là étaient des joueurs de D2. Je suis responsable des transferts, responsable des résultats mais, je le répète : je ne suis pas le seul. Les transferts réalisés ne sont pas des mauvais joueurs de foot. Je ne suis pas parti en laissant Waremme descendant. Pour rappel, il y avait mercato pour transférer des joueurs", glisse Steve Dessart.

"Mon implication était sans limite"

L’ancien mentor de Waremme a tenu également à remettre l’église au milieu du village notamment sur son implication. "Jusqu’au bout, j’ai tout donné, dit-il. Mon implication était sans limite mais, malheureusement, un coach ne peut pas tout faire. Avec les joueurs, nous étions tout seuls, même si Henri (NDLR : Verjans) nous aidait un peu. Je ne peux pas faire de miracle. Par exemple, avant le match contre Seraing, j’ai dû balayer les lignes du terrain avec une poubelle pour qu’on puisse jouer. Ce n’est évidemment pas normal! On a fait plusieurs réunions pour tenter de faire bouger les choses mais aucune décision n’a été prise. Cela faisait deux ans que nous faisions des miracles avec les joueurs. Demander à des joueurs vifs et techniques d’évoluer sur un tel terrain n’est pas normal. Je sais que le club n’en peut rien mais ce n’est pas évident... J’ai arrêté parce que rien ne bougeait, je ne voyais plus aucune solution. Ça me peine de tenir ce discours-là mais c’est pourtant la vérité."

"On a lancé pas mal de jeunes"

L’ancien joueur de Hamoir a également souhaité revenir sur la présence des jeunes dans son noyau. "Avec Lorenzo Lucania, mon T2, on a lancé plusieurs jeunes qui ont aujourd’hui très bien progressé. Je pense à Chériet, Rihon ou encore Lucania. Là aussi, je pense que mon staff a fait du bon boulot, confie Steve Dessart. Tout le monde doit prendre ses responsabilités dans cette descente. Des joueurs comme Fondaire, Penga ou Lacroix, je voulais les garder mais on n’avait pas de budget. Chose que je comprends totalement mais, dans ce cas, on devait avoir des personnes derrière nous."

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