Course à pied - "J'ai encore une marge de progression": Première réussie sur semi-marathon pour Chloé Herbiet
L’athlète du WACO a impressionné pour son baptême du feu lillois. De quoi lui offrir de belles perspectives sur les longues distances.
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- Publié le 23-03-2023 à 13h54
- Mis à jour le 23-03-2023 à 13h55
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Une entrée fracassante ! Voilà comment on pourrait résumer les premiers pas de Chloé Herbiet dans le monde du semi-marathon. À la sortie d’un hiver déjà pleinement réussi avec un titre francophone et un de vice-championne de Belgique de cross, la protégée de Thomas Vandormael avait envie de se tester sur 21 kilomètres.
C’est donc à Lille, ce dimanche, que la néo-Hutoise s’est lancée, bien accompagnée par son coach. Et au bout du parcours, un chrono tout simplement dingue pour une première sur la distance: 1h12:59. Soit aux portes du Top 10 du ranking belge de tous les temps et sur le podium des meilleurs chronos de l’histoire pour une Francophone. "En ce qui me concerne, je ne regarde pas du tout cela, confie l’athlète de 24 ans. Ce qui m’importe, c’est le chrono. Et c’est un joli chrono. On ne s’en rend pas forcément compte, mais la vitesse à tenir (NDLR: 3min27/km) pendant cette distance, c’est impressionnant. Et je peux le dire, je suis fière de moi. Je suis vraiment contente d’avoir fait cela et je sais que je peux encore faire mieux. J’ai connu un très long hiver, je n’ai pas vraiment eu de préparation spécifique et je ne suis pas loin de filles qui ne font que cela. J’ai encore une belle marge de progression. C’est bien la preuve qu’on ne se trompait pas quand on disait que j’étais destinée aux longues distances sur route."
Une performance d’autant plus remarquable que Chloé Herbiet combine cela avec son métier de sage-femme et que les conditions climatiques dimanche n’étaient pas optimales. "J’ai accumulé pas mal de fatigue et cela a été compliqué de ne pas avoir de break dans la foulée de la saison de cross, insiste la Marchoise d’origine. D’autant plus que la météo pluvieuse a eu un impact sur mon moral. Mais j’ai tenu bon t je me suis forcée à tenir le cap. Au début de la course, je n’avais pas des jambes de feu mais elles sont arrivées après cinq kilomètres. Il y a eu une grosse pluie au milieu de la course, j’étais trempée, j’avais froid. Les conditions n’étaient pas idéales. C’est ce qui me fait dire que j’ai encore une marge de progression au niveau de la préparation, de la forme et des conditions climatiques."
Voilà qui pourrait bien ouvrir certaines perspectives à l’athlète du WACO. Et pourquoi pas les JO 2024 sur une distance deux fois plus longue ? "Oui, c’est dans un mini coin de ma tête, ose Chloé Herbiet. J’aimerais me donner les chances de pouvoir y participer. Des filles qui n’ont pas spécialement plus de qualités que moi y pensent. Alors, pourquoi pas moi ? Mais j’ai mon boulot, c’est indépendant de ma volonté… Je suis bloquée au niveau des horaires. Cela devient compliqué de tout mettre dans une journée de 24 heures." Mais quand on voit comment elle y parvient pour le moment, il n’est pas interdit de rêver !