Football (P1) - "Quand je rentre, ce n'est pas avec la grosse tête": Dean Denruyter, le joker de luxe fizois
Sur sa deuxième touche de balle, le numéro 6 des Sang et Marine a offert un beau succès à ses couleurs. Une montée décisive.
Publié le 06-03-2023 à 16h11 - Mis à jour le 06-03-2023 à 16h12
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Cent vingt secondes. Voilà le temps qu’il a fallu à Dean Denruyter pour se montrer décisif samedi soir sur la pelouse de Wanze/Bas-Oha. Après un premier ballon bien négocié, l’ailier fizois est à la réception d’un centre venu de la gauche et ne tremble pas devant Henrotte, le trompant d’un envoi parfaitement croisé. "Quand je vois le centre, je me dis que soit Johann (NDLR: Licour) la prend, soit c’est moi. Elle passe en dessous de son pied et le ballon m’arrive. Je ne suis pas un buteur donc je peux la rater à tout moment. Après, j’étais frais, j’avais encore toute ma lucidité donc c’était un peu plus facile pour moi. "
Et la joie sur son visage, une fois les filets secoués, a transpiré d’une certaine forme de libération. "Oui, j’étais trop content. C’est bien pour l’équipe car nous étions dans le creux et on remonte un petit peu. Lentement mais sûrement. C’est bien la preuve que toutes les équipes connaissent des hauts et des bas. Mais si on reste solidaire, il y a moyen de remonter", insiste l’ancien joueur de Herve.
Et si certains auraient pu râler de ne pas être alignés d’entrée dans un match aussi important, ce n’est pas le cas de Dean Denruyter. "Nous formons une bande de copains. Et quand je rentre, ce n’est pas avec la grosse tête. Je me donne à fond à chaque fois, je pense que cela se voit, martèle-t-il. Je ne suis jamais à 50%, que ce soit en match ou à l’entraînement. Ma mentalité est comme ça."
Et c’est avec un tel état d’esprit que Fize pourrait bien repartir de l’avant et quelque peu sauver une saison qui était bien mal embarquée. " Doucement, on retrouve le vrai Fize parce que tout le monde revient, explique Dean Denruyter. Il reste encore huit matchs et il faut les jouer à fond. Je n’ai pas de doutes sur le fond qu’on le fasse. Le retour de tous les blessés, cela joue beaucoup. Ça a joué sur le moral de l’équipe car chacun s’est blessé à tour de rôle et ce n’étaient pas des blessures d’une semaine. Elles ont duré longtemps. Et il a fallu que la sauce prenne à nouveau. Jusqu’où on peut aller ? Si Dieu le veut, ce sera le Top 5 ou le tour final. C’était l’objectif en début de saison en tout cas. On a douté durant un moment mais on recommence à jouer. Après, il ne faut pas s’enflammer non plus." Car si la cinquième place n’est qu’à deux unités, il n’y en a que neuf qui séparent les Fizois de la quatorzième place synonyme de zone rouge.