Football (D2 ACFF): Christophe Nezer, un retour gagnant à Stockay
Christophe Nezer ne regrette nullement son choix d’être retourné à Stockay. Il nage en plein bonheur dans un effectif talentueux et généreux.
Publié le 06-03-2023 à 16h05 - Mis à jour le 06-03-2023 à 16h06
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De retour à Stockay depuis le mercato hivernal, après une demi-saison à Dalhem en P2B, Christophe Nezer est tout bonnement en train de réussir le nouveau challenge qu’il s’était fixé: retrouver le plaisir du football en nationale. "Je suis en effet très heureux d’être retourné à Stockay, se félicite-t-il. J’avais pris la décision de rejoindre Dalhem pour jouer avec des amis. J’étais aussi nouveau papa. Concilier la vie de famille, le boulot et les entraînements, cela devenait compliqué. En P2, je n'avais qu’un entrainement par semaine. Et puis, le président de Stockay, Jean-Pierre Dalla Costa, m’a contacté vu la sérieuse blessure de leur milieu de terrain, Ritchie Kitoko en novembre dernier. Sans cela, je ne serais pas revenu. Et puis maintenant, j’habite à trois minutes du stade."
Honnêtement, le passage en P2 avec un manque de rythme inévitablement, est totalement gommé. "Je n’avais pas la crainte de ne pas être prêt physiquement, atteste le kiné. Je m’entraîne énormément en dehors du foot." Votre entente en milieu de terrain avec Niankou est rassurante et bonifiante pour l’équipe. "Je pense que nous sommes assez complémentaires, remarque le numéro 14. Nos qualités sont différentes mais nous avons tous deux l’expérience de la nationale. Nous encadrons efficacement un groupe de jeunes joueurs qui répond présent à chaque sortie. L’évolution des garçons est surprenante. Chaque élément apporte sa pierre à l’édifice. Tout l’effectif y met du sien. D’ailleurs, notre force sont les courses et les mouvements continuels sur le terrain. La rentrée de Mylan Kotchkarov, un défenseur au poste de gardien, est une belle preuve d’unité. L’excellent travail de notre staff porte ses fruits. Mon avenir ? Je n’ai pas encore discuté avec le comité. Mais si nous tombons d’accord, je suis partant."
Ce serait malheureux de ne pas continuer à entretenir ces jeunes pousses talentueuses stockalies…