Cyclisme: le Marchinois Enzo Milone espère accompagner les meilleurs
Le coureur de Marchin a changé de catégorie cette année, il passe des cadets aux juniors. Avec l’envie de rester à l’avant des courses.
Publié le 02-03-2023 à 13h57
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La saison cycliste vient de recommencer en Belgique. Mais Enzo Milone n’a pas encore épinglé un dossard à son maillot. Le jeune coureur de la formation Geo-Therm Carbonbike SCV Marchovelette était absent du week-end d’ouverture, puisqu’il était en stage avec son équipe à Calp, en Espagne, sur la Costa Blanca. "Il a vraiment fait très beau, c’était super pour bien s’y entraîner, explique-t-il. Nous avons bien travaillé, effectuant de bons exercices. Ça changeait bien par rapport au froid de la Belgique. C’était aussi très gai d’y voir tant de cyclistes !"
Cette région située entre Murcie et Alicante est un petit paradis pour le vélo, avec un climat idéal, des parcours variés et un grand respect des automobilistes vis-à-vis des cyclistes (bien plus qu’en Belgique, pays du vélo !). Ce n’est pas un hasard si quasiment toutes les équipes professionnelles y séjournent durant la période hivernale. "Nous avons croisé Mathieu van der Poel, il roulait comme une fusée, continue Enzo Milone. Nous avons aussi vu son équipe Alpecin-Deceuninck."
Est-il prêt pour retrouver le peloton, ce week-end ? "Je pense que je suis prêt, mais ce ne sera pas pour ce week-end, regrette-t-il. On s’y est pris un peu tard et toutes les épreuves étaient complètes. Je vais donc continuer à m’entraîner à la place. Ma première course de la saison se fera le 18 mars, à Orroir."
Sur une épreuve vallonnée, qui convient à son profil. Mais Enzo Milone se montre prudent: il sait qu’il va d’abord devoir prendre le temps de s’adapter à sa nouvelle catégorie, puisqu’il passe des rangs des cadets à ceux des juniors. "Je suis à la fois très motivé et aussi un peu stressé, termine-t-il. J’ai par exemple envie de découvrir plusieurs des grandes courses du calendrier des juniors, comme Liège-Bastogne-Liège des 17 et 18 ans, tout en sachant que le niveau y sera vraiment très élevé sur cette épreuve internationale. Cela fait un peu peur ! On verra ce que cela donne. J’ai envie de continuer comme l’an passé, à essayer d’accompagner les meilleurs, de rouler à l’avant."