Football (P1) : "Je veux ramener Hannut en nationale" assure son futur T1 Jofray Hella
Surprise du côté de Hannut où le futur coach se nommera Jofray Hella. Un retour aux sources pour lui.
Publié le 26-01-2023 à 17h33 - Mis à jour le 26-01-2023 à 17h42
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Manu Papalino, Yannick Pauletti ou Jofray Hella. C’est dans cette short-list qu’il fallait trouver le nom du futur coach de Hannut en vue de 2023-2024. C’est finalement le coach de Braives qui a décroché la timbale. Et qui, près d’une décennie plus tard, reviendra dans le club avec lequel il avait jadis connu la feue promotion. Avec sans doute Cédric Sarda, le fidèle T2, dans ses bagages, et un autre adjoint qui sera Marco Crotteux et un directeur technique en la personne de Johan Graindorge (voir ci-contre). Interview d’un revenant de retour au club tout sourire…
Jofra Hella, chronologiquement, comment votre arrivée à Hannut s’est-elle précisée ?
Tout s’est un peu précipité ces derniers jours, pour ne pas dire ces dernières heures. J’étais à Braives depuis 6 ans et, en analysant la situation, je me suis demandé si je n’avais pas fait le tour. Peut-être avais-je besoin de changement et que c’était pareil pour le club aussi. Puis, sincèrement, en cette fin du mois de janvier, je n’avais pas de nouvelles de Braives. Via mon parrain Roland Morias, j’ai alors eu un contact avec Hannut et les choses sont allées très vite. J’ai eu réunion en début de semaine et on est vite tombé d’accord, dès ce mercredi. Le feeling est super bien passé.
Comment expliquer ça ?
Je pense que le comité hannutois a senti que Hannut était mon club, que je l’avais dans le sang. Il faut dire que j’ai joué 4 ans à Hannut jadis et ça compte. On était monté avec les Longueville, Delooz, Dandoy, etc. lors de la saison 2004-2005 de P1 en promotion. C’est mon meilleur souvenir au club.
À entendre votre enthousiaste, on a l’impression que c’est un rêve qui se réalise en quelque sorte…
Sincèrement, j’ai toujours dit qu’après Braives, si je devais un jour quitter le club, Hannut serait un magnifique challenge, comme Waremme (NDRL: qui a pris contact avec lui, mais sans donner suite). J’en ai beaucoup parlé à ma femme et à mon parrain Roland Morias. Hannut, c’est une belle ville et un beau club dont il faut construire la suite. Je sens qu’on va bien bosser.
La D3 ACFF, c’est un réel objectif au club ?
Oui, on veut remettre Hannut sur la carte du football national dans les trois ans. La saison prochaine, on va tenter, avant tout, de se stabiliser et de construire la suite. Mais la montée, réellement, ce sera pour les deux années suivantes. Il n’y a pas d’urgence… On veut travailler en toute sérénité.
Le groupe des joueurs va-t-il être amené à changer drastiquement ?
Là, c’est bien trop tôt pour le dire. On va se mettre autour de la table pour voir ce qu’on fait et comment on le fait. Mais je vais avoir besoin du management en place pour m’orienter.
Quitter, en mai, Braives où vous êtiez chez vous, ce sera spécial, non ?
Oui, évidemment. Cela ne va pas se faire sans un petit pincement au cœur. Je remercie d’ailleurs Olivier Orban pour ces 6 belles années ainsi que tous les membres du club. Sans Oli, je n’aurais peut-être jamais eu la chance de goûter au coaching. Je veux quitter Braives en bon ami et laisser tous mes gamins en de bonnes mains. Et je pense qu’on va bien finir la saison. Je sens les gars toujours derrière moi. On va clôturer notre chapitre tous ensemble en beauté…