Football (D3 ACFF) : Nicolas Pire, les légendes hutoises ne meurent jamais
Quelle surprise dans notre arrondissement avec la présence de Nicolas Pire, gardien de la décennie, dans le onze hutois !
Publié le 16-01-2023 à 17h33
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Si Manu Papalino souhaitait que cela passe inaperçu, c’est raté ! Après des centaines de rencontres en nationales, et récemment reconverti au RFC Huy comme entraîneur des gardiens, Nicolas Pire fait le bonheur de ses fidèles supporters en rechaussant les crampons et en réenfilant ses gants, le temps d’une rencontre. "Marly malade et Nicolas étant deuxième dans la hiérarchie, il est logique que ce fut notre premier choix ", confie l’entraîneur mosan. Et Bahar ? "C’est le troisième gardien, donc si on respecte l’ordre, ce n’était pas son tour, clarifie le coach. Mais je sais qu’il aurait défendu ses cages d’une main de maître. "
Qu’en est-il du retour aux premières amours pour le dernier rempart hutois ? "Je reconnais avoir pris mon pied, raconte Nicolas Pire. Je ne pensais pas que j’allais prendre un tel plaisir ! " Cependant, ne reprenez pas goût à ses performances sur le terrain. "On est bien d’accord que c’est pour dépanner, sourit celui qui travaille dans l’enseignement. Avec une hernie discale à encaisser, je comptais les secondes à passer (rires). Chaque effort était calculé et j’en subissais les conséquences quelques instants plus tard. Mais si j’ai pu jouer libéré, c’est parce que je savais que mon remplaçant (NDLR: Hakim Bahar, gardien principal en P2) a des belles capacités et ne ferait absolument pas tâche à ce niveau."
Auteur, comme à son habitude, d’un match référence pour tout jeune pousse l’observant, il est venu le moment de se rappeler que l’on n’a plus l’aisance physique de ses 20 ans… "Désormais, place au repos, encore une chance que jouons un samedi soir (rires)", note celui qui a soufflé ses 36 bougies en novembre dernier.
Nul doute que l’âge ne signifie rien, lorsque le talent refait surface.