«Je nous donne 51% de chances de nous sauver»: Franck Walo est passé sur le gril avant de diriger sa première rencontre avec Faimes en P1
On est parti à la rencontre du nouveau coach de Faimes qui vivra son baptême du feu ce dimanche face à Ster. Avec de l’ambition saine et un enthousiasme contagieux.
Publié le 12-01-2023 à 20h39 - Mis à jour le 12-01-2023 à 20h40
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"Non, non, désolé, je ne monte pas là-dessus." Grand-Place de Huy en cette fin de semaine. Les badauds se font rares. Le marché de Noël disparaît progressivement. Encore quelques heures de travail et il ne sera plus qu’un bon souvenir. Un chariot élévateur de la marque "Manitou", destiné à soulever les pièces lourdes, a turbiné toute la journée. Comme un clin d’œil à ce que va devoir être Franck Walo à Faimes à l’entrée de cette deuxième partie de saison.
Mal embarquée dans le fond de la P1, l’Étoile ne devra son sauvetage qu’à une grosse fin de saison et, disons les choses, des tours de passe-passe de son nouveau T1. "Je suis conscient de la difficulté de la mission qui m’attend, assure l’ex-coach de Strée. Mais je peux vous garantir que je n’ai aucun stress. Je suis dans mon élément à Faimes où je me sens déjà super bien. " Statistiquement, il faudra pourtant un petit miracle mathématique pour voir les Faimois se sauver. " Je table sur 35 points pour ça, dit Franck Walo. Il nous faudra donc six victoires sur les douze derniers matchs. C’est beaucoup eu égard aux quatre succès signés jusqu’ici en dix-huit rencontres. Mais, moi, j’y crois. Si je n’y crois pas, qui le fera ? Je dois d’ailleurs vous faire une confidence. En voyant mes avants marquer aussi facilement à l’entraînement, je me demande vraiment comment Faimes a inscrit aussi peu de buts en championnat. Ce groupe a des qualités. Il a une bonne assise défensive et il faut juste trouver la bonne formule offensive. Non, je ne suis pas un coach défensif. On jouera pour marquer et non pas pour ne pas encaisser. C’est mon style. "
Son optimisme est contagieux. "Je nous donne 51% de chances de nous sauver, sourit-il. Le pourcent qui fait la différence, ce sera moi. Je sais que les gens me voient comme un coach de P3 qui débarque en P1. Moi, je pense être à ma place au bon endroit. Le timing n’est pas évident vu que je n’ai pas construit ce noyau. Mais on va se sauver, je n’en doute pas un seul instant. Je vois au moins trois équipes moins fortes que nous dans la série. Il faut juste que le groupe prenne conscience de l’urgence de la situation. "
Avec un rêve dans un coin de sa tête "Moi, je rêve d’aller me sauver à Fize, mon club régional de cœur, rigole le Hutois de 37 ans. Gagner là-bas contre mon ami Bertrand Vandervost, ce serait un joli clin d’œil à l’histoire. Et si je dois offrir trois casiers de bière à Bertrand pour qu’il soit un peu moins dans son match, je le fais sans souci… (rires)." Le rendez est déjà pris rue Magritte.