Guilhem Hubert, la dernière étoile montante de Waremme Volley
Le Braivois a participé à un tournoi avec l’équipe nationale U17 la semaine dernière. Une compétition durant laquelle il a impressionné tout le monde.
Publié le 12-01-2023 à 17h30 - Mis à jour le 12-01-2023 à 17h31
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Quel volleyeur de l’arrondissement peut se targuer d’avoir terminé deux rencontres internationales avec le statut de meilleur marqueur ? Si vous séchez, c’est normal car ils sont sans doute très peu. Et pourtant, cet exploit, Guilhem Hubert l’a réalisé la semaine dernière lors d’un tournoi Wevza, qualificatif pour l’Euro U17, avec les couleurs de notre équipe nationale.
Le Braivois marche ainsi dans les pas des frères Perin, d’Elias Thys ou de Sam Fafchamps, dernières pépites formées en Hesbaye à avoir représenté le Royaume lors de compétions internationales. Portait d’un grand gaillard de 1,92 mètre alors qu’il n’a encore que 15 ans. Un garçon qui brûle les étapes les unes après les autres, prouvant une fois de plus la qualité de la formation waremmienne.
Guilhem, quel lien entretenez-vous avec le volley ?
Ma maman l’a pratiqué, mais il n’y a pas plus de gênes que cela dans la famille. Mais j’ai commencé tout petit à Waremme, par la psychomotricité avant de gravir les échelons les uns après les autres.
Et une dizaine d’années plus tard, vous voilà en train de représenter notre pays lors d’un tournoi en Italie. Comment en êtes-vous arrivé là ?
Pour être tout à fait précis, j’ai connu ma première sélection en juillet. Mais cela s’est résumé à quelques entraînements. Suite à cela, j’ai encore été sélectionné pour réaliser un stage en Allemagne. Et une semaine avant la compétition en Italie, j’ai été recontacté pour suivre une semaine d’entraînement à Vilvoorde. Nous étions 24 et le coach devait sélectionner 14 joueurs pour la compétition. Et je faisais partie du groupe final. Forcément, j’étais très heureux.
Comme c’est souvent le cas avec les joueurs de Waremme, vous étiez le seul du groupe à évoluer au sud du pays. Cela n’était pas trop compliqué à vivre ?
Pour être tout à fait précis, il y avait un autre Francophone, mais il s’entraîne à Vilvoorde. Moi, je ne parle pas vraiment néerlandais donc je passais par lui quand je voulais demander quelque chose. Après, les autres comprennent relativement bien le français même si j’essaye de faire un effort. Après, ça se passe bien aussi en anglais.
Lors de la phase de poules, vous avez affronté l’Allemagne, la Portugal, la France et les Pays-Bas pour un bilan de deux victoires et deux défaites. Vous avez commencé les quatre rencontres dans la peau d’un titulaire, vous vous y attendiez ?
De base, j’avais même des doutes sur ma présence en Italie (rires). Mais être titulaire, c’est super bien. J’ai pris mon rôle comme il le fallait et j’ai marqué des points, tout simplement. Je me suis bien senti dans mes matchs. Je n’étais pas plus stressé que cela. Et puis, quand je suis sur le terrain, ce n’est que du volley. Je fais ça depuis que je suis tout petit donc je me suis vite mis dedans.
Vous n’avez pas réussi à vous qualifier pour l’Euro U17, mais vous aurez une nouvelle chance en avril. C’est votre prochain objectif ?
Ce sera une nouvelle chance de se qualifier en tout cas. J’ai envie de faire encore plein de belles choses avec l’équipe nationale. Il ne faut pas oublier que nous sommes encore jeunes dans cette catégorie des U17 puisque notre groupe est composé d’une majorité de joueurs nés en 2007. Un est né en 2008 et un autre en 2009 également.
Vous n’êtes pas le premier joueur de Waremme à rejoindre la sélection nationale chez les jeunes. Maintenant, on retrouve même Martin Perin et Elias Thys chez les seniors. Ce sont des exemples pour vous ?
Évidemment ! J’ai pu regarder certains de leurs matchs et ça donne vraiment envie de pouvoir connaître une carrière comme la leur.
Vous évoluez actuellement en P1 et en N2. Quelles sont vos ambitions à court terme ?
J’aimerais bien monter en Liga, forcément. Et puis, j’ai envie aussi de faire d’autres tournois internationaux avec la Belgique. Oui, on peut le dire, ce sont mes objectifs dans les années à venir.
Sur un terrain, comment vous définiriez-vous ?
On va dire que je saute haut et que je frappe fort (sourire). Mon service ? C’est vrai que je l’ai frappé durant tout le tournoi et cela m’a bien réussi. C’est bizarre que cela ait fonctionné avec l’équipe nationale car ce n’est pas une force à Waremme. Par contre, je dois encore travailler ma réception et ma défense. Pour un opposite, c’est vrai que ce n’est pas forcément important, mais c’est toujours intéressant de savoir faire un maximum de choses sur un terrain.