Décès de Nicolas Finocchio : un homme d'affaires accompli qui n'a jamais renié ses valeurs

Après une première saison compliquée, ponctuée par un sauvetage sur le fil en P2, le cercle hamoirien n’a cessé de grandir sous l’égide de Nicola Finocchio. "C’était une de ses grandes fiertés, il pouvait dire que Hamoir était connu dans le pays entier et le nom de la commune était porté dans tout le royaume avec des matchs contre Liège ou encore le Beerschot. "

Malgré cette réussite, Nicola Finocchio était ainsi resté un homme simple, attaché à ses racines italiennes et à des valeurs d’humanisme omniprésentes. "Pour lui, c’était d’abord la famille. Il était un peu comme un chef de famille qui avait rassemblé tout le monde autour de lui. C’était vraiment sa priorité, abonde Patrick Lecerf. Et puis, son entreprise, qui s’est développée à partir de Hamoir, avait permis à de nombreuses familles d’avoir du travail. Ça aussi, c’était une de ses grandes fiertés. "

Depuis ce mardi, ils sont donc des dizaines, voire des centaines, joueurs, membre du comité, du staff, employés et, surtout, famille et proches à pleurer le départ d’un homme qui aura marqué l’histoire du foot régional et, au-delà de ça, toute une région par sa présence et son investissement. "L’amitié, la sincérité et la passion, voilà comment je pourrais résumer Nicola et ma relation avec lui, souffle, le bourgmestre de Hamoir. Il avait toujours un coup d’avance et une vision à long terme. Et même s’il était attaché à son village d’origine, il l’était aussi à notre commune. Oui, Hamoir est orphelin. Il y a beaucoup d’orphelins ce mardi. "

Et nous aussi, à notre échelle, on se retrouve orphelin d’un des derniers personnages historiques de notre football régional. Alors, bonne route Nicola et nul doute que tes protégés voudront te rendre un bel hommage dimanche en allant chercher un succès sur la pelouse de Solières.