Football - P4C (bilan de mi-saison) : Engis B pour une continuité saine
Bons derniers avec seulement deux points, les Engissois sont toujours à la recherche de leur première victoire.
Publié le 06-01-2023 à 06h00
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Si l’on se fie aux statistiques engissoises, nul ne peut dire que c’est une saison réussie. Et pourtant ! "On souhaitait se stabiliser au milieu du classement tout en sachant que ce ne serait pas chose aisée, commente Fabian Van Baelen. Mais le travail commence à porter ses fruits." Les deux seuls points engrangés sont quelque peu cocasses car ceux-ci ont été pris contre des équipes de l’arrondissement huy-waremmien.
Éric Velghe à la rescousse
Alors que la saison battait son plein, le navire mosan a dû avancer sans capitaine. En effet, Ghislain Deltour a été remercié après seulement quelques rencontres. "C’est un choix collégial et non une décision personnelle, éclaire le nouveau président. J’ai confiance en Ghislain et je l’aurai toujours. Malheureusement, ses méthodes n’ont pas convenu à tout le monde et nous nous en sommes séparés. " Et qui pour reprendre ? "Notre choix s’est porté sur Éric (NDLR: Velghe), celui-ci a accepté et mène ses troupes parfaitement. " Déjà présent au club comme entraîneur des gardiens, ce dernier n’a guère hésité longuement tellement l’idée de diriger une équipe première l’intéressait. Un premier défi pour l’ancien de Minerois.
Quel bilan tirer ?
Malgré cette dernière position, la satisfaction règne à Engis B. "Un beau football commence à être proposé par notre équipe, sourit l’ancien entraîneur de l’équipe fanion du club. Nous aimerions continuer notre collaboration avec le coach actuel. À lui de voir ses ambitions et ses envies. " Avec un noyau presque identique, Éric Velghe semble bien vu par ses pairs. "Ce pourquoi cela fonctionne entre lui et son groupe, c’est sa psychologie avec les jeunes, complimente Fabian Van Baelen. Son approche est différente de celle de son prédécesseur et c’est pour cette raison que la mayonnaise prend. " La balle est donc dans le camp de celui qui était venu au secours d’Engis.
Priorité aux jeunes
"Il faut laisser le temps au temps, analyse le dirigeant. Il y a un cruel manque d’expérience, mais nous le savions. Tout est bon pour l’apprentissage, qui est vraiment notre maître mot. " Mais jeunesse ne rime pas toujours avec régularité. "Dans notre cas, chaque semaine, l’équipe est différente, répond le président. Nous devons sans cesse modifier au moins notre quinze, voire notre onze selon les absences. Le noyau n’est clairement pas assez régulier, mais peut-on en vouloir à de jeunes joueurs profitant de chacun des moments ? Évidemment, il y a un manque de sérieux. Tout vient à point à qui sait attendre. Éric sait quoi faire."