Caserini et les siens sont bien placés
Ferrières joue le haut du tableau comme on s’y attendait et reste donc concerné par la course au titre malgré un secteur offensif déficitaire.
Publié le 05-01-2023 à 17h17 - Mis à jour le 05-01-2023 à 17h18
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PFOFNT3WXVBUXNIWMOVU7M4BZE.jpg)
Trente-neuf points soit trois de moins que Flémalle, actuel leader, Ferrières joue le titre, mais est loin d’être dominateur comme le noyau construit durant l’été le laissait espérer. "Les observateurs nous ont désignés comme étant le grand favori alors que nous abordions ce championnat avec humilité car nous savions que la série était relevée. Vu ce contexte, nous sommes là où nous voulions être à savoir dans le trio de tête alors que nous allons aborder la dernière ligne droite" analyse Philippe Caserini.
Oui, mais Ferrières n’est pas premier, il a concédé trois défaites, n’a jamais gagné par plus de deux buts d’écart et s’il possède la meilleure défense, sa ligne offensive n’est que la neuvième de la division. "Ferrières a construit un noyau de qualité, c’est vrai, mais le choix de redescendre en P2 posé par nombre de mes joueurs est souvent la conséquence de contraintes privées ou professionnelles qui se répercutent sur leur présence aux entraînements. Pour ce qui est de notre rendement offensif, il est effectivement insuffisant. Mon meilleur buteur, Ben Saïda, culmine à sept buts alors que nos concurrents ont tous des buteurs à au moins quinze buts."
Erreur de casting ? "Non absolument pas. C’est plutôt la poisse qui s’est invitée dans ce secteur du jeu. Les Bouchibti, Bourard et consorts sont ou ont été blessés longuement. Face à Jehay, ces deux joueurs étaient absents et j’ai même dû prendre place sur le banc, à 53 ans. Mon noyau, au fil des semaines, s’est réduit à dix-sept joueurs dont trois gardiens, donc dans ces circonstances c’est miraculeux d’être là où on est. Pour en revenir à notre efficacité offensive, c’est mon plus grand chantier d’ici la reprise. Les occasions on se les crée mais il faut aussi les pousser au fond. J’ai essayé différents systèmes et on continue à bien bosser pour améliorer ça. Si nous parvenons à inscrire 50% de nos occasions, nous serons concernés par la course au titre jusqu’au bout."
Sinon ce sera un échec ? "Ferrières a un projet. Il veut grandir sportivement mais aussi au niveau de ses infrastructures. Le comité ne nous met pas la pression mais moi je la mets parce que je sais combien c’est compliqué de monter de division. Si l’opportunité se présente cette année il faut la saisir. Mais il faut composer avec la concurrence et elle est très solide. La dernière ligne droite s’annonce dès lors terriblement excitante."