Football - D2 ACFF : Verlaine n’en a pas fini d’évoluer
À seulement trois points de la tête, les Verlainois peuvent se mettre à rêver de la Nationale 1. Sans trop y penser, Patrick Danze ne ferme pas la porte.
Publié le 02-01-2023 à 10h49 - Mis à jour le 02-01-2023 à 10h50
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Patrick Danze, si on vous avait dit mi-août que Verlaine serait deuxième à la trêve, vous nous auriez cru ?
Non, pas du tout. J’aurais simplement dit qu’on aurait été plus haut que l’année passée. On avait fait ce qu’il fallait pour augmenter l’âge moyen de l’équipe et renforcer le groupe en termes d’expérience et d’âge. Alors oui, j’espérais la colonne de gauche, mais être aussi haut, je n’y aurais pas cru.
Finalement, qu’est-ce qui a changé ? Car, certes, il y a eu des renforts, mais cela n’a pas été la révolution ?
Lors du dernier match à Jette, je me suis fait la réflexion: neuf joueurs au coup d’envoi étaient là l’année dernière. J’ai pris la responsabilité, avec mon comité, de ne pas me séparer de mon entraîneur. Si le mental est du bon côté, le groupe est mieux et on prend des points. C’est sur le plan mental qu’il y a eu une évolution.
On a l’impression que des joueurs sont transfigurés par rapport à l’année dernière. Comment l’expliquez-vous ?
On a discuté avec les joueurs, on savait qu’ils pouvaient donner plus. Ils ont pris confiance et quand c’est le cas, ils donnent plus. Et puis, nous sommes aussi épargnés par les blessures.
L’apport de Mario Franchi y est-il pour beaucoup ?
Pas encore car il est arrivé sur le tard. Le groupe était là sans lui. Mais Mario est présent, il a de l’impact, les joueurs savent qu’il est là. Vincent Cicarella est présent tous les jours aux entraînements, il parle aux joueurs et au coach. Tout le monde voit que le club bouge, évolue et ça joue.
Vous qui êtes attaché à votre village et votre région, qu’est-ce que cela vous fait de voir deux équipes de l’arrondissement trôner en tête de la D2 ?
C’est super, c’est top. Moi, ce qui me fait plaisir, c’est que nous sommes adversaires sur le terrain mais amis à côté. Voir Waremme dans cette position, ça me fait mal. J’ai bu un verre avec David Delferière il y a peu et il m’a dit qu’on savait qui étaient Warnant et Verlaine sur la carte du football, c’est très chouette.
On se met à rêver du titre de votre côté ?
Je suis quelqu’un qui prend les choses comme elles viennent. S’il arrive, on assumera car nous allons demander la licence pour la Nationale 1. Maintenant, nous sommes sauvés, l’objectif est de rester colonne de gauche. Accrocher le tour final, ce serait la cerise.
Vous donnez combien de chances sur 10 de voir Verlaine en Nationale 1 l’an prochain ?
Je ne mets aucune pression. Je ne m’y vois pas l’année prochaine car il ne faut pas sauter les obstacles trop vite. Mais si on y est, on assumera car je me verrais mal être en haut d’un col à 30 mètres de l’arrivée et attendre que le deuxième me dépasse…