Kevin Alonso Rodriguez, le nouveau joueur de Stockay (D2 ACFF) se confie : "Par le passé, j'étais trop impulsif et je me suis souvent pris la tête avec les coachs"
Après Christophe Nezer, Stockay a officialisé la venue de Kevin Alonso Rodriguez. Un Niçois âgé de 25 ans au parcours étonnant. Rencontre.
Publié le 01-01-2023 à 20h27 - Mis à jour le 01-01-2023 à 20h28
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À peine l’année 2023 commencée que Stockay entame déjà les hostilités sur le marché des transferts. Alors que le cercle hesbignon était déjà parvenu à rapatrier Christophe Nezer, vendredi soir, un élément supplémentaire vient renforcer le noyau de Manu Valoir. L’annonce officielle a été faite, ce 1er janvier. Il s’agit de Kevin Alonso Rodriguez, un élément a vocation offensive qui évoluait cette saison à Durbuy, en D3 ACFF, et pour lequel il a inscrit deux goals et disputé 1195 minutes. En principe, ce deuxième renfort devrait être le dernier à la mi-saison pour les Stockalis.
Kevin, comme êtes-vous arrivé à Stockay ?
C’est grâce à Philippe Médery ( NDLR: le coach de Mormont). C’est lui qui a pris contact avec le club et j’ai effectué un essai il y a trois semaines. Cela s’est rapidement bien passé.
Stockay, vous connaissez ?
Pas vraiment. Mis à part Kitoko, j’arrive dans un environnement totalement inconnu. Cela ne fait que quatre mois que je suis en Belgique et, par rapport au club de Durbuy, j’ai déjà constaté une nette amélioration à Stockay. C’est un club très structuré et, ça, j’aime bien. Je ne connais pas très bien la série non plus mais on m’a dit que certaines équipes étaient vraiment très fortes. A Durbuy, j’ai affronté des équipes assez solides. La principale différente entre la France et votre championnat, c’est l’impact physique.
À 25 ans, vous avez déjà beaucoup voyagé.
En effet. J’ai joué en Lettonie ( NDLR: au FK Tukums 2000, en première division), en Bulgarie et en Espagne (NDLR: CE L’Hospitalet, en quatrième division). C’est pas mal à mon âge (sourire). Là, j’ai envie de me poser et de trouver un bon club où je pourrai rester quelques saisons et montrer de quoi je suis capable.
Avant de partir à l’étranger, vous avez derrière vous une solide formation avec un passage à Ajaccio ou à l’OGC Nice.
À Ajaccio, j’ai appris les rudiments du football. J’ai eu la chance de m’entraîner avec le noyau de Ligue 2. C’était le pied et je suis même passé pro quelques mois. Là-bas, j’ai côtoyé des grands joueurs comme Guillermo Ochoa, Allan Saint-Maximin ou Vincent Marchetti. Avec les deux derniers, je suis toujours en contact via les réseaux sociaux. Après mon passage à Ajaccio, je suis parti deux ans à Châteauroux, en Nationale 3, avant de rejoindre l’équipe B de l’OGC Nice. Malheureusement, je n’ai pas eu de chance car j’ai connu plusieurs blessures.
Pourquoi n’êtes-vous pas parvenu à percer dans le monde pro ?
Par le passé, j’étais beaucoup trop impulsif. Si j’évolue en D2 ( NDLR: ACFF) en Belgique aujourd’hui, c’est à cause de mon comportement. Je me suis souvent pris la tête avec les coachs et il m’a fallu longtemps avant de me rendre compte où était le problème. À 25 ans, j’ai mûri. Depuis quelques mois, j’estime avoir passé un cap au niveau de la mentalité. J’ai rencontré des personnes en Belgique qui m’ont aiguillé. Paradoxalement, je n’ai aucun regret. Au niveau footballistique, quand je me compare aux autres joueurs, j’estime que je pourrais signer dans un club du top.
On le sent, vous n’avez pas fait une croix sur une carrière au haut niveau.
J’ai plusieurs connaissances qui ont signé un contrat pro à 27 ou 28 ans, pourquoi pas moi ? Je connais mes qualités et je reste persuadé que j’ai ma place en D1 A chez vous. Je vais tout faire pour retrouver le niveau qui était le mien il y a quelques années. J’espère que Stockay ne sera qu’une étape dans ma carrière.
Pour ceux qui ne vous connaissent pas, vous êtes quel type de joueur ?
J’adore dribbler. Quand je suis sur un terrain, j’ai tout le temps le sourire. Au niveau des positions, je peux évoluer partout sur le plan de l’attaque ou sur les flancs. Je suis un joueur créatif et j’essaye d’utiliser ma vitesse du mieux possible. Je vous le dis: je suis hyper motivé. Si je veux atteindre mon rêve, je suis conscient qu’il ne faut plus que je traîne et que je fasse le con (sic).