Rallye : Bruno de Wilde, c'est reparti pour un tour
Champion de Belgique du BRC 2WD Trophy, Bruno de Wilde remettra son titre en jeu au volant d’une Renault Clio.
Publié le 29-12-2022 à 13h22 - Mis à jour le 29-12-2022 à 13h23
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/GAJWT3JZH5AKHAM5AKLNKJZ7JE.jpg)
Un très gros cadeau est arrivé en avance sous le sapin de Bruno de Wilde. Après une prolifique saison 2022 au volant de sa vieillissante mais toujours vaillante Honda Civic, le Stratois avait coiffé tous les honneurs. Un titre de champion de Belgique 2WD Trophy et une sympathie générale du public. Mais à la veille de la saison 2023, il fallait bien le reconnaître, la Civic n'était plus l'arme idéale. "Après le Condroz, elle n'était plus en grande forme, raconte le facteur de Strée. O n a d'ailleurs dû se tourner vers une auto en location pour finir la saison et décrocher le titre. Aujourd'hui, ma Civic est vendue. J'avais malgré tout envie de continuer l'aventure mais je me suis vite rendu compte que louer la 208 sur une année, c'était très cher. J'ai donc regardé d'un œil les autos à vendre."
Ensuite, tout s'est enchaîné. L'annonce d'une Renault Clio de deuxième génération, une voiture très performante qui n'a plus besoin de faire ses preuves, a attiré le regard du champion. "J 'ai pu aller l'essayer et j'ai vite compris pourquoi cette voiture était si souvent bien classée. Au niveau des performances, j'ai l'impression qu'on n’est pas loin de la 208 R2. Je l'ai donc achetée. On va maintenant essayer d'y mettre une déco sympa."
L'achat d'une telle voiture justifie à elle seule les ambitions de Bruno: il veut remettre son titre en jeu l'an prochain. "Maintenant que j'ai la voiture, tout se dessine petit à petit même s’il y a beaucoup de flou. La première surprise que j'ai eue est l'annonce de ma fille Louisa, elle veut rouler avec moi cette année."
Annonce qui tombe à pic car son coéquipier habituel, Johan Cuyvers, bien que motivé, ne cachait pas que sa présence était parfois le fruit de quelques sacrifices. En revanche, difficile d'y voir clair dans l'élaboration d'un programme. "L'an dernier, tout s'est un peu fait à la carte, au fur et à mesure des résultats. On était obligé de rouler un maximum car chaque unité comptait. Cette année, avec les treize manches au programme, c'est impossible pour moi. On a déjà vu l'an passé que nous étions deux survivants à Spa, avec Stefaan T'joens. On espère donc que le nombre de manches obligatoire tombera aux alentours de sept ou huit. On dessinera alors un programme. Pour le reste, les décisions seront évolutives en fonction des premiers résultats."