Pascal Bairamjan a-t-il frappé Allan Luvovadio ?
Pascal Bairamjan, le coach de Solières, a-t-il administré un coup à un de ses joueurs ? Ce dernier l’assure, témoins à l’appui.
- Publié le 01-12-2022 à 06h00
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Voilà une nouvelle affaire dont Solières, bien malade dans le bas du tableau en D2 ACFF, se serait bien passé. S’ils sont confirmés, les faits sont sérieux et graves. On est le jeudi 24 novembre, un soir d’entraînement comme un autre, chemin de Perwez. Bien sûr, la situation n’est pas facile pour le club hutois qui sort alors, à ce moment-là, d’un lourd revers face à Rebecq (5-0). Les jambes sont sans doute un poil plus lourdes que d’habitude et les esprits chagrins.
L’entraînement est électrique, un poil tendu même lorsque survient une altercation entre Baresi Keynes Ndeon et Robin Bartholomè. Le premier aurait alors administré au second des tacles un peu trop appuyés depuis le début de la séance. Les deux hommes en viennent alors aux mains. Cela semble dégénérer quand Allan Luvovadio sent le vinaigre et décide d’intervenir pour séparer ses deux coéquipiers de plus en plus "chauds" comme on dit dans ces cas-là. Et c’est là que les versions divergent entre les uns et les autres.
Ainsi, selon Allan Luvovadio, c’est alors que Pascal Bairamjan, le coach hutois, serait intervenu et l’aurait frappé afin de calmer les esprits. "Je vous garantis que c’est vrai, assure l’avant de 26 ans passé jadis par Ganshoren. Le coach est arrivé par-derrière et m’a frappé au niveau de l’oreille et de la tempe. J’étais tellement sonné que je n’ai pas riposté, je l’ai juste insulté. Je suis ensuite rentré aux vestiaires avec un de mes coéquipiers, le coach est venu me voir et a dit que s’il m’avait porté un coup, c’est parce que je l’avais frappé avant. C’est faux. Il n’était même pas près de moi. C’est complètement fou mais c’est la stricte vérité. Pourquoi il a fait ça ? J’avoue que je ne comprends pas. Mais c’est une faute professionnelle. J’ai été directement été à l’hôpital pour faire constater les coups (NDLR: constat fait dans un hôpital de Charleroi dont nous avons effectivement pris connaissance). Et ce jeudi, je compte aller déposer plainte à la police. Je ne veux pas que ça en reste là. J’ai contacté directement le président (NDLR: Jean-Marc Fortin) mais il n’a réagi que ce lundi. On m’a proposé une réunion de concertation mais je ne voulais pas revenir au club. Ma sécurité n’est pas assurée. Surtout que quand j’appuie à l’endroit du coup, j’ai encore mal. Je ne peux faire comme si ça ne s’était pas produit. "
C’est en tout cas un fameux upercut dans la tronche de notre foot régional. Un coup (bas) que Pascal Bairamjan balaie d’un revers. "Ce que raconte Allan est faux, je vous le garantis, assure le coach de Solières. Il a pris un de mes joueurs à la gorge et par deux fois, je lui ai demandé d’arrêter mais il n’a pas obtempéré. Ce n’est pas moi, mais lui qui m’a mis un coup au visage. Moi, je n’ai fait que me défendre, rien de plus. Ensuite, oui, quand il m’a mis un coup, je l’ai repoussé avec mon poing. Rien de plus. Je suis venu directement le voir quand il a regagné les vestiaires et j’ai discuté calmement avec lui. Je ne suis pas un violent. Non, je ne suis pas comme ça. Je suis quelqu’un de calme et je ne peux pas laisser dire ça. Il va aller déposer plainte ? Qu’il y aille mais ce sont des mensonges. C’est de la gaminerie. Il veut quoi ? Que je dépose plainte aussi ? C’est surtout le fait d’un joueur frustré qui ne joue pas beaucoup. Je pense sincèrement que ce garçon a des soucis psychologiques. C’est un prétexte. Cela le démangeait depuis longtemps, je pense. C’est un garçon spécial qui ne parle pas beaucoup aux autres. Il lui arrive, quand les matchs viennent de se finir, de ne même pas passer à la buvette avec les autres et d’aller directement dans sa voiture pour les attendre deux heures sur le parking. Il lui arrive aussi des fois de disparaître une semaine sans donner de nouvelles… Depuis jeudi passé, on l’a contacté pour trouver une solution au souci mais il n’a pas souhaité venir…"
Contacté par nos soins, Jean-Marc Fortin, actuellement à l’étranger, n’a pas souhaité réagir à cette affaire qui plonge sans doute Solières un peu plus dans la tourmente. Surtout qu’un paquet de joueurs du noyau (voir ci-contre) confirme les faits… Aie…