Penga et Lomba à «Westerlo»
Jason Penga et Jordan Lomba ont trouvé leur nouveau club pour la saison prochaine. Direction la Campine et KFC Houtvenne, club satellite de Westerlo.
Publié le 24-05-2022 à 06h00
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Comme dans un rêve.Le Waremmien Jason Penga et le Warnantois Jordan Lomba ont surpris tout l’arrondissement de Huy-Waremme ce lundi après-midi avec l’annonce de leur passage à Westerlo, tout frais champion de D1B et qui va retrouver l’élite nationale la saison prochaine.Enfin, Westerlo, pas exactement, mais plutôt l’équipe satellite, le KFC Houtvenne, qui fait office de Westerlo B si vous voulez.Descendant de D2 VV, le club coaché par un certain Ruben Corstjens, ex RFCLiège, et dont le jumeau est occupé à faire une belle carrière pro, nourrit de grosses ambitions pour remonter directement.Le Soliérois Manu Massa et Joeri Dequevy y seront notamment présents.Retour sur deux annonces qui résonnent avec ambitions et détermination pour l’avant et le médian.
Jordan Lomba, Jason Penga, passer de la D2 ACFF à la seconde équipe de Westerlo en D3, est-ce vraiment un pas en avant?
Jordan Lomba : oh oui, c’est un fameux pas en avant, je vous le garantis.On parle de Westerlo, là, et d’un cadre de vie qui n’a plus rien à voir avec ce qu’on a connu.Tous les deux, on a paraphé un contrat semi-professionnel, d’abord.Ensuite, on va s’entraîner à raison de 4x par semaine dans les installations du club professionnel, avec des séances filmées, etc.Le staff est aussi très pro.Donc, c’est clair, je vais progresser.
Jason Penga : bien sûr que c’est un pas en avant.Westerlo, c’est un nom dans le foot belge.On a une chance à prendre, Jordan et moi.
Vous allez vivre comme des professionnels ou presque.Cela a beaucoup joué dans la balance?
J.L. : oui, je veux progresser et je suis conscient que c’est un peu la chance de ma vie.J’avais quelques contacts en Nationale 1 mais quand j’ai reçu le coup de fil du scout, je n’ai pas réfléchi à deux fois.
J.P. : évidemment.A mon âge, 23 ans, je veux encore progresser.Et, là, ce sera l’idéal pour grandir encore et franchir un palier malgré l’appel de 8 autres clubs.
Vous allez là-bas avec quel but: grandir ou clairement vous mettre en évidence pour l’équipe de D1A?
J.L. : d’abord, grandir avec, par exemple, ces cours de néerlandais donnés après chaque séance.C’est un détail, mais ça me plait.Ensuite, à long terme, je veux tout faire pour être un vrai pro.Mais, on verra…
J.P. : si ça marche bien, tout est possible en football, dans un sens comme dans l’autre.Et qui sait, si, un jour, la première équipe ne va pas me convoquer?
Quelles sont les ambitions de cette équipe satéllite?
J.L. : à terme, ils veulent rejoindre la Nationale 1 via des titres ou des tours finaux gagnés.Avec un gars comme Dequevy, ça pète déjà, non?Je vais avoir des conseils d’un ancien grand professionnel.Cela ne peut être que bénéfique.
J.P. : jouer le titre! Et cela me va très bien! Je viens pour avoir de l’ambition, comme mon club. Et ce ne sont pas les 180 km de route à avaler par entraînement qui vont me faire peur.
Vous avez senti de la confiance?
J.L. : oui, terriblement! Quand je suis arrivé là, c’est le vice-président et le directeur technique qui m’ont accueilli.Ils avaient vu ma saison et me connaissaient de la Macédoine.Cela fait plaisir.Je sens que je vais avoir un vrai rôle.
J.P. : moi aussi, j’ai été reçu par ces deux personnes et en une phrase, j’ai été convancu: ‘Ici, on bosse comme des professionnels.’C’est une chance unique.
Vous avez finalement bien fait, tous les deux, de passer par Huy-Waremme pour vous (re)lancer, non?
J.L. : oui, totalement.Quand je suis arrivé à Warnant, plus personne ne croyait en moi.On disait de moi que j’étais un gamin de merde.Mais je suis tombé sur un président en or et un club auquel je dois beaucoup.J’ai fait taire les critiques aussi.Non, je ne suis pas ingérable, Warnant vous le dira.
J.P. : on m’a pris pour un fou quand j’ai opté pour Waremme mais avec le recul, j’ai bien fait.Et je ne l’oublierai jamais…