L’Amaytois Thibault Dely, de l’Enfer à Hannut
Après avoir participé au Paris-Roubaix Challenge le samedi, le cycliste d’Amay s’est classé 16e du Grand Prix Destockay, lundi.
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Publié le 21-04-2022 à 17h43
Il avait le sourire, dimanche, sur la célèbre pelouse ensoleillée du vélodrome de Roubaix. Un jour après avoir pris part à Paris-Roubaix Challenge, après avoir essayé les pavés de l’Enfer du Nord sur une distance de 145 kilomètres, Thibault Dely était toujours sur place pour vivre les fortes clameurs des nombreux supporters lors de l’arrivée des pros. Il a vécu en direct le sacre de Dylan van Baarle et le sprint pour la deuxième place du champion de Belgique Wout Van Aert. Soit un week-end bien rempli. Mais qui ne s’est pas résumé à ce périple sur les infâmes pavés français. Lundi, le coureur d’Amay était au départ du Grand Prix Destockay. " J’y allais pour refaire un bon entraînement après Paris-Roubaix" , explique-t-il. " J’avais quand même hésité à y aller, car, au matin, j’avais encore un peu de crampes! Mais une fois la course démarrée, je me sentais très bien."
À tel point qu’il attaque à plusieurs reprises. Il part seul et puis dans un petit groupe. " Mais le peloton est revenu" , raconte encore Thibault Dely. "Je me suis alors dit que j’allais me calmer un peu, que ce n’était que le début de la course, mais cela a contré directement. Je me suis fait piéger."
Le bon coup de quinze hommes était parti. " C’est dommage, car je me sentais le plus fort du groupe de poursuivants" , ajoute-t-il encore. "Nous sommes revenus à quinze secondes, mais sans parvenir à faire la jonction. Dans le final, je suis sorti en solitaire pour aller chercher cette seizième place. Sur ce parcours fortement exposé au vent, soit le circuit habituel de Hannut, ce n’était pas simple."
Thibaut Dely a la particularité de s’aligner en course avec un maillot neutre: il court sans équipe, en individuel. " Je préfère cette option, car avec le travail à temps plein (il est conseiller commercial chez Bicyclic, à Hognoul) , je ne sais pas participer à toutes les courses" , termine-t-il. "Mais je continue à faire du vélo pour le plaisir, en compétition. Avec l’envie de maintenir un bon niveau, avec de gros blocs d’entraînement. Je suis d’ailleurs content de voir que je sais rouler avec des gars qui ne font que ça."