La société coopérative "L’Union", à Stockay, cherche un candidat pour exploiter la brasserie
Au terme d’un premier contrat d’un an, la société coopérative "L’Union" relance un bail commercial d’un an pour la brasserie.
- Publié le 24-04-2023 à 18h00
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IXJI7ECG5NHQ7DODYCEXTAZZTY.jpg)
Il y a un an, la société coopérative "L’Union" confiait la gestion de la brasserie du célèbre bâtiment, situé le long de la place Douffet à Stockay, à une dame. Pour un an. Comme la coopérative doit, à terme mais sans savoir exactement quand, entreprendre d’importants travaux là, pas question en effet de proposer un bail commercial plus long, qui pourrait "coincer" toutes les parties à un moment. Mais, donc, on arrive au terme du premier bail d’un an. On peut donc en relancer un autre, toujours pour un an. L’annonce de la société coopérative précise que le bail ne concerne que la brasserie, pas la salle de spectacle ou les annexes à l’étage. Le candidat devra prouver ses compétences en gestion et pour tenir un tel établissement tandis que les activités de la brasserie "devront se conformer à des horaires précis en soirée. À l’exception de quelques dates ponctuelles qui feront l’objet d’un accord communal, il sera interdit de diffuser de la musique après minuit, afin de respecter la quiétude du voisinage."
Des travaux de mise hors eau… bientôt
Comme dit plus haut, ce bail de courte durée vise à pouvoir entamer les travaux de réfection du bâtiment le plus rapidement possible une fois qu’ils seront décidés, budgétisés, subsidiés et confiés à un entrepreneur. Certains sont "nécessaires et urgents à plus ou moins court terme", précise Pierre Bricteux, le président de l’organe d’administration de "L’Union". "La priorité, ça va être de mettre le bâtiment, qui date de 1908 et qui est classé, hors eau. La toiture perce, il manque des fenêtres et des portes et il faudrait isoler les murs par l’extérieur." Des travaux qui ne seront possibles qu’une fois que la Régie communale autonome aura obtenu un droit réel sur le bâtiment via un bail emphytéotique (c’est en cours de finalisation auprès d’un notaire), une étape indispensable parce qu’il n’y a qu’à travers une structure publique qu’on peut obtenir des subsides. La RCA nommera alors un auteur de projets, qui listera les travaux les plus urgents à mener. "On est confiants, on espère que la mise hors eau du bâtiment se fera encore en 2023, insiste Pierre Bricteux. C’est vraiment essentiel pour qu’il ne se dégrade pas plus."
La salle classée sera aussi rénovée
Cette phase ne sera que la première d’un chantier qui devrait s’étaler sur plusieurs années. Après l’enveloppe extérieure, ce sera au tour de l’intérieur (électricité, plomberie et sanitaires, cuisine…) avec, en point d’orgue, la rénovation de la salle de spectacle, classée, complètement inutilisable depuis quelques années et que la société coopérative veut rendre aux artistes et à leur public. "“L’Union”, c’est un lieu important, au cœur de Stockay, près du marché hebdomadaire et où il y a encore des chanteries de coqs, ce qui est devenu très rare." Un lieu du passé important pour le futur mais aussi pour le présent, donc. "Si on le laisse vide, il va se détériorer encore plus. Donc, en attendant les travaux, autant qu’il soit entretenu au minimum."
Infos auprès de Michel Lacroix au 0476/22 40 25. Les candidatures doivent être envoyées pour le 30 avril à Pierre Bricteux (p.bricteux@skynet.be ou n°16 rue Albert 1er à 4470 Saint-Georges.