La société Prologe projette un lotissement de 44 maisons
La société Prologe veut soumettre une demande de permis d’urbanisme au collège communal de Remicourt, pour 44 maisons.
Publié le 21-01-2021 à 06h00
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Quatre maisons unifamiliales dans l'îlot formé par les rues Haute et du Presbytère, à Remicourt: c'est le projet que souhaite développer la société immobilière wanzoise Prologe, active dans toute la Wallonie. Une réunion d'information est prévue en ligne sur son site internet et sera disponible les 27 et 28 janvier prochains. «Le projet n'est pas complètement neuf, affirme Thierry Missaire, le bourgmestre. Un précédent promoteur avait proposé quelque chose de plus vaste encore, qui comprenait également la rue Delmotte.» Mais ce dernier n'avait, à l'époque, finalement pas abouti.
Depuis, un Rapport urbanistique et environnemental (RUE) a vu le jour à Remicourt avec des règles à respecter: «On y a inscrit des règles par rapport à la densité d'habitations, la hauteur sous corniche ou encore la gestion des eaux, résume le maïeur. Nous n'avons aucun pouvoir de décision sur le fait que ce soit habitable ou non. Nous pouvons seulement limiter en établissant des réglementations.» Ce rapport prévoit notamment que 25 habitations seulement sont autorisées pour un hectare à Remicourt, contre 10 en périphérie. «Notre volonté c'est de garder une dimension rurale, bien sûr», souligne-t-il.
Des avis déjà tranchés
Sur les réseaux, la nouvelle n'a pas été accueillie avec beaucoup d'entrain. Au contraire, les citoyens y ayant débattu se positionnent majoritairement contre ce projet et fustigent également la Commune. « Cela témoigne simplement d'une méconnaissance du système, selon Thierry Missaire. Lors du précédent projet, les personnes concernées ont bien compris que les pouvoirs locaux n'avaient aucune autorité sur le caractère habitable ou non de l'endroit.»
C'est plutôt un plan de secteur réalisé dans les années 80 qui l'a déterminé. « Nous ne connaissons pas ce projet mais nous attendons leurs arguments et veillerons à ce que cela réponde à notre rapport initial», résume-t-il.