Olivier Carlens a le dressage dans la peau
Le Remicourtois de 28 ans entend mettre toutes les chances de son côté en 2017 pour devenir à part entière un cavalier professionnel de dressage.
Publié le 07-04-2017 à 06h00
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Voilà 28 ans, ou presque, que le Remicourtois Olivier Carlens baigne dans le milieu équestre. «Quelque temps après leur rencontre, mes parents ont créé, en 1992, ce centre équestre, nous explique le jeune homme au moment où nous découvrons les lieux. C'était un terrain de football avant. Les infrastructures étaient plus petites à l'époque. Mais en 2008, nous avons tout rénové pour rendre cela plus professionnel. On compte désormais une vingtaine de boxes.»
Olivier Carlens a vu naître de nombreux poulains dans les écuries familiales. Parmi ceux-ci, Armani du Jade EWalDress, l'actuel cheval de tête du cavalier. «Il est né ici, je le monte depuis qu'il a trois ans, et je tourne maintenant en international avec lui, sur le petit tour, qui s'arrête au niveau intermédiaire», rajoute Olivier, qui s'est également essayé à l'époque au football. «Je jouais en diablotins à Hodeige. Mais je n'ai pas mordu à ce sport, qui n'était pas assez rigoureux à mon goût. Moi, ce qui me plaisait, c'était cette rigueur propre à l'équitation, la complicité que l'on développe avec le cheval. J'ai fait mes débuts en compétition à l'âge de 8 ans. Je prenais part à des concours de dressage, mais aussi de jumping.»
Trois ans plus tard, Olivier Carlens signait ses premiers résultats probants avec Karambol, un poney anglo-arabe acheté par ses parents. «J'aibeaucoup appris à son contact. On a remporté plusieurs victoires, dont le challenge chevaux III, dans la catégorie M inférieur.» Avant cela, Olivier Carlens obtenait son diplôme Adeps pour devenir moniteur de niveau 1 et enseigner son savoir à d'autres cavaliers, ce qu'il fait encore aujourd'hui.
Et en parlant d'aujourd'hui, la priorité du cavalier de dressage est de devenir professionnel à part entière. «Je souhaiterais en effet me consacrer à cent pour cent aux chevaux. 2017 est donc une année charnière pour moi.» Dans cette optique, l'entreprise familiale «Stud and Dressage Sport Stable du Jade» est sur le point de s'agrandir. «Nous avons rentré le permis d'urbanisme fin mars pour construire ma maison et installer cinq boxes supplémentaires, pour vraiment me donner la place et les moyens d'atteindre le meilleur niveau possible.» C'est tout le mal qu'on souhaite à Olivier Carlens.