Il nie puis avoue à un psychiatre
Pendant près de deux ans, Aythem Mannaï conteste toute implication dans le drame. Ce qui ne facilite pas la tâche des enquêteurs de la police judiciaire fédérale (PJF) de Liège, division «homicides», qui n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts pour élucider ce crime.
Publié le 13-01-2015 à 05h00
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Hier encore, ils n’en ont pas cru leurs oreilles quand ils ont appris que l’accusé avait fait de nouvelles déclarations sur le déroulement des faits.
Toujours est-il qu’il faudra attendre début 2013 pour que le principal suspect, inculpé alors dans cette affaire, émette ses premiers aveux. Lorsque le neuropsychiatre lui demande d’évoquer les faits du 16 décembre 2011 que jusque-là il avait toujours nié, Aythem Mannaï fait au médecin une déclaration spontanée. Il avait ensuite livré aux enquêteurs une version accidentelle des faits et évoqué une bagarre qui l’avait opposé à Giovanni Cipriani et qui avait mal tourné. Un incendie s’était ensuite déclaré accidentellement
Le cadavre calciné de Giovanni Cipriani avait été découvert par les pompiers. Sa tête reposait sur un bloc-moteur posé sur le sol. Quant à la caisse enregistreuse, elle présentait des traces de pesée sur la partie du tiroir-caisse. De l’argent avait été dérobé.
L’enquête s’est rapidement orientée vers Aythem Mannaï. Le jour des faits, un client qui avait déposé une voiture s’était présenté vers 18h20 au garage pour tenter de récupérer un GPS oublié dans son véhicule. Il était tombé face à Aythem Mannaï qui l’avait empêché d’entrer dans l’établissement. L’ADN de la victime avait été retrouvé sur sa veste.