Bientôt une conférence sur le crime dans le Condroz à Ouffet
Le 23 mars prochain aura lieu une conférence sur le crime, à Ouffet, à la salle aux Oies.
Publié le 13-02-2023 à 11h42 - Mis à jour le 23-02-2023 à 11h00
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La notion du crime à Ouffet sera au menu de cette conférence gratuite du 23 mars. La question: "Pourquoi on tue ?", mais aussi "Est-ce que le crime est pareil dans le Condroz, ou bien est-il différent dans la Province de Liège ?". Elle sera animée par Jean-Baptiste Steffen, commissaire de police et adjoint au Directeur de la Police de Liège, Olivier Warnon, conseiller en cours d’appel, avec une grande expérience en cour d’assise. Mais encore Bernard Wilkin, historien et chef des Archives de l’État. Les trois intervenants ont chacun un rôle différent: le premier parlera des tendances actuelles et futures du crime. Le second démystifiera le fonctionnement d’une cour d’assise, et répondra aux questions la concernant. Le dernier aura une casquette d’historien.
Ce n’est pas la première édition de cette conférence, "il y en a déjà eu une dans les locaux des archives à Liège, mais aussi à Crisnée, du même acabit que celle qui aura lieu le 23 mars", raconte Bernard Wilkin. C’est durant cette précédente conférence en Hesbaye que Jean-Baptiste et Bernard ont fait la rencontre d’Olivier Warnon, présent dans le public. "Nous avions fait intervenir Monsieur Warnon et notre rencontre fut forte d’échanges, c’est pour cela que l’on a décidé de remettre le paquet cette fois-ci à Ouffet", continue l’historien.
Pour vous donner un avant-goût de la conférence, une histoire de crime célèbre du Condroz racontée par Bernard Wilkin, l’affaire Amédéo Candeloro. Le 3 juillet 1980, cela fait une quinzaine de jours que l’épouse d’Amadéo l’a quitté, pour une aventure avec Achour, un jeune tunisien. L’Italien sait, que le jeune part sûrement vers Verviers avec sa femme. Avant de partir, il se munit de son Beretta 7.65 qu’il possède depuis quelques années. Il se rend donc aux Guillemins où se trouvent bien les deux amoureux. Amédéo propose donc de faire un tour pour discuter. C’est là que les trois personnes se retrouvent à Nandrin, au hameau de La Tolle. Quand Mariette annonce vouloir épouser Achour, l’Italien voit rouge et tire dans le dos de sa femme, puis se retourne et ouvre le feu sur l’amant tunisien. Il appelle les secours et se rend à la police. Il fut acquitté deux ans plus tard en plaidant pour un crime passionnel, mais bien condamné à un an pour port d’arme illégale. Après cela, il continua d’être restaurateur à Liège rue Saint-Paul, "La Main à la Pâte". "Quand on se rendait à Liège, on pouvait pointer Amédéo en disant C’est lui !" raconte Bernard Wilkin.
Pour se rendre à la conférence il faut réserver par mail à l’adresse suivante: bernard.wilkin@arch.be