«Bella Cosi» s’ouvre aux vêtements de seconde main dès ce mardi
«Bella Cosi», installé à Ouffet depuis août dernier, développe le seconde main dès demain mardi. Pour répondre à la crise…
Publié le 11-01-2021 à 06h00
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Ils avaient à peine ouvert leur magasin «Bella Cosi» à Huy que les époux Muriel Rorif et Serge Rovenne étaient rattrapés par le Covid et l'obligation de fermer leur commerce de prêt-à-porter. En août dernier, les Ouffetois poursuivaient leur rêve mais… à Ouffet, rue Sauvenière. C'est là, depuis, qu'ils proposent des vêtements pour tous à prix raisonnable. Sauf que leur vie professionnelle n'est pas si simple que cela… «Nous sommes dans une rue où il y a trois coiffeurs. Et les salons sont actuellement fermés, explique Muriel Rorif. Le magasin a beau être ouvert, la clientèle se fait rare.» La gérante et son mari ont donc cherché des pistes pour attirer la clientèle. Une chose est claire: il faut se réinventer pour faire face à la pandémie. «Et ça s'est fait bêtement, explique-t-elle. En discutant avec mon mari et une connaissance, on s'est dit qu'on allait faire de la vente en seconde main. Mais du beau.» En vendant des marques en occasion que les clientes ne penseraient pas à acheter en neuf. La suggestion a été lancée sur Facebook, «je ne m'attendais pas à un tel succès. Il y a quelques années encore, il y avait un magasin de seconde main à Ouffet qui n'existe plus.»
Dès demain mardi, «Bella Cosi» proposera des vêtements de seconde main. «Tout est déjà installé dans le magasin. J'ai organisé cela par rendez-vous à cause du Covid. On m'apportait les vêtements en me disant le prix qu'on en voulait.» Originalité du commerce ouffetois: il ratisse large proposant des vêtements de la taille bébé au 50, «et même plus s'il y a». Tout en proposant des petites tailles pour les dames et de grandes tailles pour les hommes, ce qui n'est pas toujours facile à trouver. «Bella Cosi» conserve ses rayons neufs, en tout cas pour les dames car les hommes, «on liquide». Il y aura aussi des articles de puériculture.
Il ne reste désormais plus qu'à pousser la porte du magasin. Car «les dépôts ont super bien marché. Il faut voir maintenant si cela va se vendre».