Sur le site footballistique des Templiers à Nandrin, on prévoit du LED et du photovoltaïque

Commune et club de foot se sont vus jeudi pour évoquer les futurs investissements. Le plus urgent: placer de l’éclairage LED et du photovoltaïque.

 Le président, Francis Dupont, invite la Commune à réaliser des investissements d’économie d’énergie.
Le président, Francis Dupont, invite la Commune à réaliser des investissements d’économie d’énergie. ©L憝a

Pour le club de foot des Templiers à Nandrin, il était temps de faire le point avec la Commune pour envisager les investissements, à court et long terme, dans les infrastructures. C’est pourquoi, à l’occasion de l’assemblée générale du club, jeudi soir, le comité et la Commune ont organisé une rencontre informelle. Et le président avait sous le bras une série de demandes. La plus urgente ? Des investissements à consentir pour réduire la facture énergétique du site, qui a explosé cette année. "Oui, on a eu une mauvaise surprise. C’est un poste qui plombe nos finances et ça ne va pas aller en s’améliorant, indique Francis Dupont. Nous demandons pour remplacer l’éclairage de la buvette, des vestiaires et des terrains par du LED. Il faut savoir que le site est occupé de mardi au dimanche non-stop et que l’éclairage est sollicité tout le temps. Dans le bâtiment, ce sont 120 néons à changer. Le passage au LED devrait générer une économie de 50%. On demande aussi de remplacer les interrupteurs des vestiaires par des minuteurs pour éviter le gaspillage." Le club souhaite aussi que des panneaux photovoltaïques soient placés sur le toit de la buvette, "un endroit propice et bien exposé". LED et photovoltaïque pourraient réduire la facture énergétique du club d’un tiers. Pas rien… Du côté de la Commune de Nandrin, on s’est dit prêt à s’engager financièrement sur ces deux projets. "Rien n’a été budgétisé en 2023 mais on peut réaliser une modification budgétaire", explique l’échevine des Sports, Claire Graulich. La question des terrains de foot a également été abordée. Les deux terrains synthétiques, qui datent de 2013, commencent à montrer des signes de faiblesse. "Un terrain synthétique a une durée de vie estimée à 10 ans, explique le président. On y est presque. Ils sont encore en relativement bon état mais on enregistre quelques couacs de couture à certains endroits. Il faut envisager une rénovation." Là aussi, la Commune suit le constat et compte intervenir. "Les terrains ont déjà neuf ans et doivent être entretenus plus en profondeur: on va prendre contact avec l’entreprise qui les a placés."

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