Resto: Jacob’s à Nandrin, une ode à la viande
Au menu: les viandes rouges des meilleures origines grillées sur la braise. Avec du gras et du goût. Et que les barbaqueurs assumés sortent déjà les crocs!
Publié le 01-06-2021 à 17h00
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SOUS TOIT
Ici, la terrasse est permanente, sous toit et confortable. Il n’a donc pas fallu dresser des toiles pour abriter les tables.
LE CONCEPT

Alors que le végétarisme et le véganisme font de plus en plus d’adeptes, à l’heure où la Faculté s’émeut d’une surconsommation de protéines animales et où le légume est devenu le roi, voilà une adresse à s’échanger sous le couteau. Elle a été créée par Maxime Guldentops, un Liégeois très actif dans le secteur de la restauration. Il lui a donné le nom de son grand-père paternel, en une sorte d’hommage. Il y propose des pièces de bœuf haut de gamme grillées à la braise dans un Josper, le four qui reproduit les saveurs de la cuisson au feu de bois. Le chef Johnny Valkeneers est aux commandes de cette machine qui combine four et barbecue, tandis que Dimitri Pavier dirige la salle.
AU MENU
Les viandes sont soigneusement sélectionnées sur le marché de Rungis par le boucher parisien Lesage. Cuisinées fraîches ou maturées, elles sont servies fondantes dans le dressage le plus simple, avec une sauce au choix, des frites, une purée ou un gratin dauphinois. Le black angus texan labellisé Prime ne quitte jamais la carte. Son filet et son onglet offrent une marbrure parfaite et une tendreté sans égal. La côte à l’os permet de découvrir chaque semaine une des meilleures races: blonde de Galice, Simmental suisse, Aberdeen écossaise, Herford irlandaise, Wagyu japonais… Pour ceux qui préféreraient une viande blanche, le coucou de Malines est cuit sur la broche. Pour les réfractaires à la volaille comme à la chair bovine, le homard est sorti à la minute du vivier. Quelques entrées: tacos fourrés de porc effiloché, boulettes farcies au cheddar, tempuras de scampis, ris de veau et jambon iberico bellota tranché à la Berkel.
À BOIRE
Le livre de cave est très international et va dénicher des bouteilles jusqu’en Israël, au Liban et en Uruguay. Belle carte de champagnes, à partir de 85€ et jusqu’aux Dom Perignon Œnothèque des grands millésimes (360€). Riche collection de digestifs.
DANS LE DÉCOR
Au départ d’une imposante villa ancienne, ce restaurant se présente dans une interprétation contemporaine très réussie du steak house. Pas de banquettes revêtues de peaux de vache, mais des comptoirs en marbre blanc qui contrastent avec le noir très classieux présent partout ailleurs, dans les salles et les vérandas.