PHOTOS | Le Condrusien n’a rien perdu de ses valeurs, et c’est tant mieux!

Convivialité, parcours vallonnés et jolies performances: «La Barsekétoise» a ouvert le Challenge condrusien version 2021 de la plus belle des manières.

Florian Caspers,R.Vi.

Les sourires dans l’aire d’arrivée en disaient long. Même si les parcours proposés par la «Barsekétoise» avaient de quoi en refroidir certains – en plus de la pluie qui s’est abattue en pleine épreuve – les quelque 277 joggeurs qui ont participé à cette reprise du Challenge condrusien ont pris un réel plaisir en ce samedi après-midi. Il est vrai que c’était une délivrance pour nombreux d’entre eux, qui n’avaient plus pris part à la moindre course depuis plus de six mois.

Parfaitement organisée, l’épreuve modavienne a su remplir le cahier des charges qui lui était imposé comme les départs par vagues ou encore les ravitaillements individuels. Et même si le coronavirus empêchait un après-course festif comme c’est régulièrement le cas sur les épreuves condrusiennes, la convivialité était au rendez-vous, bon nombre de joggeurs se retrouvant pour la première fois depuis octobre.

Côté sportif, le plateau était plutôt relevé puisque Mikail Demirkazan, Thomas Van Hee ou encore Yves Simonet prenaient place sur la ligne de départ de la première vague, lâchée sur le coup de 16 heures. Si le deuxième cité prenait le meilleur départ, c'est finalement le Hervien qui s'est imposé avec une trentaine de secondes d'avance sur le locale de l'étape. «J'étais venu ici parce que j'ai vu qu'il y avait des départs par vagues, je n'attendais que ça depuis presqu'un an, souriait Mikail Demirkizan à l'arrivée. Thomas Van Hee est un ami, on se connaît très bien, on a couru la première moitié de la course ensemble avant que je ne fasse le trou. Ça a été un beau duel, c'est vraiment ce que je recherchais. »

Beau joueur, Thomas Van Hee ne pouvait que constater la supériorité de celui qui s'était encore imposé à Manaihant il y a peu. «Terminer deuxième derrière Mikail, qui est vraiment fort en ce moment, c'est une belle performance, analysait l'athlète de 25 ans. Cette course m'a vraiment fait du bien. Remettre un dossard, ressentir l'adrénaline, revoir les copains, c'est un plaisir à tous les niveaux.» Arrivé une minute après le grand vainqueur du jour, Michel Mathot complétait le podium masculin alors que Céline Gester s'est imposée devant Emmanuelle Devaux et Maud Demoitié chez les Dames.

Et alors que les plus rapides en terminaient avec le parcours de 10,6 km, la première vague de la petite distance démarrait à peine. Cependant, il ne fallait attendre qu'un peu plus de vingt minutes pour voir déboucher Victor Mullens. «À la base, j'ai commencé par des joggings. Voyant que je performais bien, c'est pour cela que je me suis tourné vers l'athlétisme, précise celui qui a battu son record sur 800 mètres il y a dix jours. J'ai essayé de m'isoler rapidement en tête, mais il y avait de bons athlètes derrière moi, j'ai d'ailleurs senti qu'ils revenaient, mais ils étaient finalement autant dans le dur que moi.» Le jeune Hutois a devancé Thomas Suleau et Damien Astolfi sur la ligne. Chez les Dames, le podium est composé de Manon Gruslin, Myrtille Lemaire et Rebecca Dubois. Le Challenge condrusien 2021 est désormais bel et bien sur les rails. Prochain rendez-vous dès dimanche pour le Run des Gottes à Modave.

 La Barsekétoise (Vierset-Barse) jogging
La Barsekétoise (Vierset-Barse) jogging ©Léva

Qu’on ne s’y méprenne pas, je n’ai pas eu un microclimat au-dessus de ma tête sur le parcours. Mais le retour du Challenge condrusien constituait un rayon de soleil tant pour moi que pour notre actualité sportive. Les derniers mois ont été l’occasion de se remettre au sport et profiter du plaisir de faire de la course à pied. Alors, quand le Challenge condrusien a annoncé son retour, il ne pouvait en être autrement: je me devais d’être là pour le courir. L’occasion de voir, de l’intérieur, la mise en place de l’organisation et retrouver les joggeurs habitués de l’épreuve dans un autre contexte.

Pour cette première, pas de folie de mon côté et direction le parcours des 5,5 km. Quelques instants avant le départ, on peut enlever les masques et ressentir la normalité de l’épreuve. Même si nous sommes finalement peu nombreux sur la ligne avec ces départs différés.

C’est le moment du départ et quel plaisir de figurer parmi ce petit peloton pour sillonner les rues du village de Vierset. Je fais ma course et c’est l’occasion de croiser les signaleurs, de les saluer et de leur rendre hommage. Au bout du parcours, je passe la ligne avec la satisfaction d’être allé au bout et, surtout, d’avoir été là pour cette reprise du Challenge. Une reprise sans accroc et une organisation qui n’a pas vacillé. Comme tout le monde, un petit coup d’œil dans le journal pour voir où j’en termine. Et déjà rendez-vous dimanche pour le Run des Gottes!

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