Primes au personnel: échanges tendus
À l’ordre du jour du conseil communal de jeudi avait été introduit par le groupe d’opposition POM un point supplémentaire.
Publié le 27-03-2021 à 06h00
Celui-ci concernait le versement de la prime aux agents communaux qui avait été décidée en compensation de la fête du personnel (qui n’a pas pu avoir lieu en 2020 à cause du Covid). «C’est une décision que nous avons prise en décembre dernier selon laquelle chaque agent communal (en ce compris le personnel communal, du CPAS et le personnel enseignant des écoles communales) allait recevoir deux chèques de 40€. Or, dans l’application, le collège communal ne respecte pas cette décision car certains agents ne les ont pas reçus pour différentes raisons. C’est, en fait, le personnel «actif», c’est-à-dire ceux qui travaillent au quotidien pour l’administration, qui ont reçu ces chèques», explique Pierre Crochet, chef du groupe POM.
«Soit on applique, soit on explique!»
Un point qui a fait l'objet d'un échange tendu entre la majorité OSE et l'opposition. Le bourgmestre considérant, en effet, que cela devait être débattu à huis clos. «Je refuse de débattre de ce point en séance publique car cela implique de parler de personnes», a clairement indiqué Éric Thomas. Une réaction pas bien comprise par le groupe d'opposition. «Ce n'est pas une question de personnes et le but n'est pas de favoriser qui que ce soit. Nous avons été effectivement contactés par des agents communaux à ce sujet. Et comme à chaque fois que l'idée ne vient pas de nous quand nous introduisons un point, on le mentionne. Mais ici, il s'agit simplement d'une question d'application d'une décision prise au conseil communal. Donc, soit on applique la décision qui est d'offrir ces chèques à chaque agent communal, y compris les malades de longue durée, soit on modifie la décision et on nous l'explique. La décision est peut-être clairement justifiée mais on demande juste une explication.» Le point a finalement été voté contre par la majorité Ose et le conseiller Union Citoyenne. Et le débat s'est ensuite poursuivi à huis clos.