La Nuit des Fanfares a envahi la place de Grand-Marchin : pari réussi pour Latitude 50 (photos & vidéo)
Il n’aura pas fallu attendre que la nuit tombe sur la place de Grand-Marchin pour que les tambours résonnent. La Nuit des Fanfares a attiré plus de 2 000 spectateurs. Un succès croissant, un pari gagné.
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- Publié le 04-06-2023 à 20h01
- Mis à jour le 05-06-2023 à 11h16
C’est une tradition qui s’ancre et perdure sur la place de Grand-Marchin. Chaque année, la Nuit des Fanfares, organisée par Latitude 50, fait battre les pieds et les cœurs des spectateurs qui viennent de plus en plus nombreux pour assister à ces performances musicales en plein air. "Nous avons brassé entre 2000 et 2500 personnes. Nous ne sommes pas loin du double de participants par rapport à l’année dernière, se réjouit Olivier Minet, le directeur du pôle des arts du cirque et de la rue. Comme pour les éditions précédentes, nous avons brassé un public large et varié avec des familles mais aussi des mélomanes et des curieux de la région. Je pense que nous avons désormais trouvé notre vitesse de croisière. Le défi sera de garder cette ambiance conviviale et accessible à tous et ne pas tomber dans un festival." Au total, une soixantaine d’artistes venus de Belgique et de France ont enflammé le site de Latitude 50. Les cinq groupes éclectiques qui se sont produits ce samedi soir ont donné le ton devant un public qui n’a cessé de redemander des instants de musique et de partage.
Latitude 50 ne le dira jamais assez : l’objectif du projet culturel est de décloisonner les secteurs et les publics. Et la Nuit des Fanfares en est l’exemple parfait avec un public venu des plusieurs pays voisins. Yvan et Roméo sont venus de Nice pour l’occasion. "Nous faisons partie du monde du cirque et Roméo était déjà venu pour un spectacle ici à Marchin, confie Yvan. On a vu passé la publicité via Facebook et on a improvisé un week-end dans le coin pour venir. C’est la première fois qu’on vient pour la Nuit des Fanfares mais on adore déjà et on compte bien revenir l’année prochaine encore plus nombreux." D’autres ont fait le déplacement depuis Eindhoven. S’ils ne parlent pas un mot de français, la musique a cette facilité d’avoir un langage universel que chacun peut comprendre. Et puis il y en a qui sont allergiques aux cuivres, ne comprennent pas cette manie du déguisement et ont les oreilles qui saignent parce que le batteur de la compagnie Suck Da Head tape sur sa cymbale avec un tournevis. Pourtant, l’événement et sa douce folie leur font presque regretter d’avoir abandonné le solfège trop tôt pour partir sur les routes, vivre de swing et de bière tiède. "C’est mon épouse qui voulait venir avec les enfants. Au départ je n’étais pas super emballé car ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Je suis plutôt du genre rockeur, rigole Amaury Gilson, venu d’Amay. Finalement, je suis complètement séduit. Je n’imaginais pas que les fanfares pouvaient être aussi entraînantes." Un rendez-vous aussi haut en couleurs qu’en musique qui s’impose désormais comme un classique du genre, hors du temps, pour toujours.
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