L’école de Belle-Maison, de Marchin, profite de nouveaux tableaux interactifs (vidéo)
Pendant les vacances d’hiver, les ouvriers communaux de Marchin ont installé des tableaux interactifs dans l’école de Belle-Maison.
Publié le 17-03-2023 à 18h36 - Mis à jour le 17-03-2023 à 18h39
Depuis la rentrée scolaire en janvier, les enfants et enseignants de l’école de Belle-Maison, à Marchin, profitent des tableaux interactifs dans leurs classes. La Commune de Marchin a investi 32 540 € dans neuf tableaux interactifs. L’école de Belle-Maison en possède huit. Il y en a six qui ont été attribués aux classes primaires. Chaque professeur titulaire en possède un. Le local où se donnent les cours de langues en possède également un. Les classes maternelles n’ont pas été oubliées. En effet, il y en a un pour les plus petits dans une salle commune. Le neuvième tableau interactif se trouve dans une autre école maternelle de Marchin, à Sur-les-Bruyères.
Comment cette idée d’installer des tableaux interactifs est arrivée sur la table ? Dans le cadre du Pacte d’excellence, chaque école a dû rendre un plan de pilotage avec des objectifs pour six ans. "Dans ce cadre, en 2019, l’un des objectifs de l’école de Belle-Maison était d’équiper les classes de tableaux interactifs ", explique la directrice, Anne Vandewalle. Ce projet a été très bien accueilli par les enseignants: "Je trouve que l’on a beaucoup de chances, en tant qu’enseignant, d’avoir chacun notre propre tableau ", avoue l’institutrice des 6e primaires, Madame Marie. Cette nouvelle technologie possède de nombreux avantages: un gain de temps, une diminution d’erreurs sur les copies des élèves lors des corrections et une illustration des propos via internet avec des images, vidéos, textes, définitions,…
Grâce à cet outil, regarder une vidéo ou un film est devenu plus simple. Avant, il fallait se rendre dans un local spécialisé avec aucune certitude de diffusion. "Ça ne fonctionnait pas chaque fois. En plus, il fallait tout installer en amont", admet la directrice. Cet outil permet également de projeter au tableau les feuilles d’exercices que les enfants ont devant eux. Ce système permet moins d’erreurs de recopiage et un gain de temps. En effet, l’instituteur n’a plus qu’à compléter ses feuilles en direct. En plus, c’est possible d’enregistrer une page de correction et d’y revenir à tout moment.
Il y a tout de même quelques points négatifs: c’est plus fatigant pour les yeux et il faut baisser les stores à cause du soleil. Monsieur Olivier, instituteur en 1re année, insiste sur ce point: "le tableau interactif est un outil magique, mais on n’utilise pas que ça. Les élèves travaillent encore avec des livres."