Arnaque prime Covid par téléphone à Marchin: "Les aînés sont souvent visés"

Les arnaques téléphoniques ne sont pas récentes. Pourtant, de nombreux aînés tombent encore dans le piège. Le Marchinois Richard Lapierre s’est vu proposer une "prime Covid" de 350 €. Il n’a pas été dupe mais dénonce ce qui lui est arrivé…

 Le service fédéral des pensions confirme qu’il y a de plus en plus d’arnaque et invite à la prudence.
Le service fédéral des pensions confirme qu’il y a de plus en plus d’arnaque et invite à la prudence. ©highwaystarz – stock.adobe.com

Il s’agit certainement de l’escroquerie la plus fréquente et pourtant, il s’agit toujours de l’une des plus efficaces. Richard Lapierre a reçu un appel téléphonique concernant sa pension. Une arnaque qu’il a enregistrée pour dénoncer et sensibiliser d’autres personnes. "Bonjour Monsieur, c’est le service fédéral des pensions. Nous vous avons envoyé un courrier il y a deux semaines mais nous n’avons reçu aucune nouvelle de votre part. Vous ne l’avez pas reçu ?", questionne l’interlocutrice. Non, le Marchinois n’a rien reçu. Et c’est là que l’arnaque commence. "Alors je vous explique. Nous allons dédommager la majorité des citoyens qui ont été affectés par le Covid-19 avec une indemnité de 350 €." La dame lui demande alors s’il est bien vacciné et lui transmet un (faux) numéro de dossier ainsi que le nom de la responsable du service financier pour le versement de l’indemnité. "Avez-vous un lecteur de carte chez vous ? De quelle banque ? Quand périme-t-elle ?" Richard Lapierre fait alors mine de ne pas trouver les informations et lui propose de renvoyer le courrier par voie officielle. "Nous vous l’avons déjà envoyé il y a deux semaines. Vous êtes déjà en retard Monsieur c’est pour cette raison qu’on vous appelle, rétorque l’interlocutrice. Dites-moi quand je peux vous rappeler, on ne vous demandera pas votre numéro de compte ou votre code PIN. La responsable vous contactera dans 30 minutes si vous êtes intéressé. On n’oblige personne." Le Marchinois de 68 ans coupe court à la conversation et rétorque qu’il s’agit d’une arnaque. Une réflexion qui n’aura visiblement pas plu à la dame du call center qui a raccroché immédiatement.

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