Les hirondelles s’envolent pour l’Australie
Le film de Sébastien Pins s’envole vers l’un des plus prestigieux festivals de cinéma. Et il pourrait ensuite prendre la direction des Oscars…
Publié le 25-01-2022 à 09h11
Une exploitation agricole qui se meurt, des vaches qui rentrent dans l'étable, Fernand, le fermier qui voit partir ses dernières bêtes et Benjamin, ce petit voisin qui vient aider le couple d'octogénaire: le dernier court-métrage de Sébastien Pins, Quand les hirondelles s'en vont, a de quoi séduire. Nostalgique et poignant, il livre un ultime témoignage de la vie d'autrefois. Celle où les paysans des villages s'autosuffisaient avec quelques bêtes. Le 30 janvier, les Hirondelles, de Sébastien Pins, s'envoleront annoncer le printemps en Australie.
Sa réalisation a été sélectionnée pour participer à un festival à l'autre bout du globe. "C'est une véritable surprise, je ne m'y attendais pas du tout, confie tout sourire le cinéaste marchinois. Mon court-métrage a été retenu par le Flickerfest International Short Film Festival qui est l'un des plus prestigieux festivals de cinéma." C'est donc à Sydney que son film documentaire fera sa première mondiale.
Le 30 janvier, Quand les hirondelles s'en vont concourra donc parmi d'autres films de cinéastes australiens et internationaux pour l'obtention du prix permettant la qualification pour une autre récompense d'une renommée bien plus importante…
"Les festivals offrent la possibilité aux réalisations d'être découvertes par différentes académies et celui de Sydney permettrait que mon court-métrage soit reconnu par l'Académie des oscars, annonce Sébastien Pins tout en restant humble. Il faut savoir que dans le monde, il y a très peu de festivals qui permettent ce genre de reconnaissance. Si je reçois le premier prix, je pourrai donc proposer ma candidature pour l'Oscar du meilleur court-métrage documentaire." Un prix prestigieux pour une œuvre sensible.
Tourné vers la suite, le Marchinois annonçait vouloir désormais plancher sur un long-métrage cette fois tout en restant dans le domaine du documentaire. Un projet qui pourrait s’accélérer si Sébastien Pins venait à décrocher un oscar… ou un césar, pourquoi pas?