Vyle-Tharoul n’a pas fait une croix sur la P2, mais ce sera dur…

Un président qui rappelle que le départ inattendu de Jérôme Remacle, parti épauler Aline Zeler à la tête de l'équipe féminine du Sporting de Charleroi, avant que la saison ne débute a contraint le club à recomposer un noyau et à se trouver un entraîneur dans la précipitation. "Nous avons fait ce que nous avons pu pour essayer de composer un noyau compétitif, mais force est de constater que nous n'y sommes pas arrivés. Ajoutez à cela les blessures de certains, le non-respect des engagements pris dans le chef d'autres joueurs et vous en arrivez à une situation où le coach se retrouvait souvent avec six ou sept garçons à l'entraînement. Impossible dans ces conditions de faire du bon travail."

Les chemins du club et de Salvatore Greco vont donc logiquement se séparer au soir d'une énième défaite, fin octobre. Et après une semaine marquée par l'intérim assuré par le duo de joueurs Julien Thiry – Thomas Boccar et un point arraché à Ouffet, Vyle annonçait l'engagement de Pierre Genard. "Le projet sur lequel nous nous sommes entendus dépasse le cadre du présent exercice, commente le président. Mon espoir est évidemment que l'on se maintienne en P2 car voir le club relégué me ferait mal au cœur, mais je suis aussi réaliste et je sais que nos chances de maintien sont minces. Et si on bascule, nous serons parés pour rebondir puisque le noyau 2022-2023 est déjà quasi constitué."

Voilà qui augure des lendemains pas si sombres finalement. Ou en tout cas un peu plus ensoleillés que la période vécue actuellement par Vyle-Tharoul.