Faire fleurir des plantes écoresponsables
À 27 ans, la Marchinoise Salomé Pyfferoen rejoint l’espace test de Strée pour y faire pousser des fleurs locales et de saison.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DO6IL4BTJJHVJIJOJWVXIPLA7E.jpg)
Publié le 08-03-2021 à 09h17
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/GF33L35ZO5BE7N73CQRHXCEEVA.jpg)
Depuis la crise sanitaire, l'alimentation locale et de saison est une valeur qui attire de plus en plus les citoyens. En rejoignant l'espace test, situé à Strée (Modave), la Marchinoise Salomé Pyfferoen veut transposer ce concept avec les fleurs dans le cadre de son projet «La botte aux fleurs». Une véritable vocation pour la Marchinoise de 27 ans. «Je suis une passionnée de plantes depuis toujours. Au départ j'avais commencé des études d'architecture mais je n'étais pas faite pour rester sur un banc d'école, sourit-elle. J'ai alors entrepris une formation à l'IFAPME et puis j'ai travaillé dans des pépinières et en horticulture.» En décembre 2020, c'est une révélation pour Salomé Pyfferoen. Elle veut donner du sens à son travail et articuler celui-ci autour de valeurs telles que la valorisation des produits locaux et le respect de l'environnement. Et pour cultiver des fleurs, il n'y a pas trente-six recettes possibles. «Il faut beaucoup d'amour, de respect pour la terre et travailler de façon raisonnée, reprend-elle. Je vais prochainement commencer à semer. D'ici le mois de juin, j'aurai des tournesols, des dahlias mais aussi des variétés moins connues comme les fleurs de carottes. En hiver, par contre, je proposerai des fleurs séchées.»
Des projets plein la tête
Alors que la Marchinoise n'en est qu'à ses débuts, elle pense déjà à la suite et voit les choses en grand: «L'année prochaine, j'aurai très certainement des tulipes, des jonquilles ou des plantes vivaces mais c'était un peu trop court pour cette année. À terme, je voudrais également intégrer des ateliers pour enfants et pour adultes mais aussi tenir un blog pour partager et conseiller. Je veux donner une dimension sociale à mon projet. Plus tard, je voudrais également proposer aux particuliers de faire de l'autocueillette. C'est-à-dire qu'ils pourront ainsi aller se servir directement dans les champs.» Ou, comment joindre l'utile à l'agréable.
Afin de l'aider dans son projet, Salomé a également lancé un sondage pour lui permettre d'y voir plus clair à différents égards. «Je fais une étude de marché, ce qui me permet de cibler les envies et attentes des potentiels clients, ajoute-t-elle. Les gens sont aussi intéressés par les livraisons mais je dois encore y réfléchir car ce n'est pas évident à mettre en place. Je pense d'abord plutôt essayer de travailler avec des fleuristes écoresponsables et qui sont ainsi dans la même dynamique que moi. Tous les vendredis soir, il y a un marché à l'espace test à Strée. Je compte bien y être également pour vendre mes produits.»
Pour suivre le projet, Salomé alimente régulièrement ses pages Facebook et Instagram: La botte aux fleurs