Aussi une action introduite en justice
À côté d’une actionsur le fond, des riverainsen tentent aussi unesur la forme sur base de non-respect d’une réglementation wallonne.
Publié le 16-11-2017 à 06h00
Plusieurs Pellainois appuient la démarche commune de leur quartier visant au démantèlement des deux mâts déplorés par l’argument qu’ils ont été construits en 2016, 3 ans après l’expiration du délai de 2 ans accordé par leur permis (L’Avenir du 3 juin).
Cette observation a conduit trois familles à entamer une action en justice auprès d’un tribunal bruxellois en insistant sur le fait que la Région wallonne n’avait pas emboîté le pas des deux autres pour permettre aux temps de recours au Conseil d’État de proroger les délais d’exécution des travaux. Ceux-ci se seraient donc effectués, à leurs yeux, sur base d’un permis obsolète.
Sur un terrain du CPAS
Tout en regrettant qu’on soit tenu à se conformer à des normes anciennes plus contraignantes que les plus récentes, le collège communal accompagnera son envoi du dossier à la Région d’une demande de contrôle objectif et rigoureux des incommodités inacceptables et de mesures destinées à les supprimer. Mais pas d’action en justice de sa part.
L’opposition émet des doutes sur la teneur pertinente des requêtes officielles mais, dans la majorité, le président du CPAS Albert Morsa (MR) lui reproche d’inutilement politiser le problème.
Les riverains, eux, s’inquiètent plutôt de l’implantation d’un mât sur un terrain du CPAS.
Navrés des passes d’armes préélectorales, les Pellainois lésés, qui déplorent par ailleurs l’accord commun des élus pour récolter un apport financier éolien qu’on pourrait refuser en grands seigneurs, sont bien déterminés à ne lâcher prise que lorsque justice sera faite à leur égard. Sans être opposés aux éoliennes.