Huy: le collège ne veut pas d’une entreprise de concassage à Gives, les riverains sont soulagés
Le collège a relevé près d’une vingtaine de points qui, à ses yeux, posent problème.
- Publié le 31-05-2023 à 18h20
- Mis à jour le 31-05-2023 à 18h21
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La chaussée d’Andenne à Gives verra-t-elle bientôt arriver une société spécialisée dans les activités de criblage, concassage et stockage de matières non polluées ? Cela semble peu probable. En tout cas, le collège communal vient de déposer un caillou dans la chaussure de la société durbuysienne Courtain KG, porteuse du projet, en remettant un avis défavorable faisant suite à l’enquête publique.
"Nous avons relevé une vingtaine d’éléments techniques qui posent problème, précise le bourgmestre f.f., Éric Dosogne. Comme la proximité des habitations, le rejet des poussières, les nuisances sonores, l’augmentation du charroi, le positionnement des installations sur un terrain présentant un dénivelé important, etc."
Ces différents éléments avaient aussi été relevés par les riverains de la RN90 qui se sont mobilisés pour faire barrage au projet. "Nous avions remis une pétition de 385 signatures, rappelle Jonathan Gubin, à laquelle il fallait ajouter une pétition en ligne qui avait récolé 144 oppositions. Nous avions aussi envoyé une centaine de mails et plus d’une cinquantaine de courriers."
Il est à noter que la Ville d’Andenne, voisine toute proche du projet, avait aussi fait savoir qu’elle n’était pas favorable aux intentions de la société Courtain KG. "Nous sommes satisfaits, mais nous restons vigilants", glisse encore Jonathan Gubin.
La procédure est en effet loin d’être terminée. Ce sont à présent le fonctionnaire-délégué et le fonctionnaire-technique de la Région wallonne qui vont analyser le dossier avant de remettre un avis à la Ville de Huy. Le collège communal devra alors définitivement se prononcer sur l’octroi ou le refus du permis unique. En cas par exemple de refus, le porteur du projet aura toujours la possibilité d’introduire un recours auprès de la Région wallonne, et par la suite encore devant le Conseil d’État.