Une trentenaire originaire de Huy "vendait" via Facebook… sans jamais rien envoyer à ses clientes
Une ex-Hutoise de 30 ans a escroqué 5 personnes via Facebook. Elle leur vendait des choses qui n’existaient pas…
Publié le 26-05-2023 à 07h00
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Une ex-Hutoise de 30 ans, maintenant domiciliée avec ses deux jeunes enfants à Malonne, est poursuivie pour abus de confiance et escroquerie.
À l’été 2021, sous trois pseudonymes, elle a ainsi "vendu" des bijoux, des vêtements ou encore des chaussures "qui n’existaient pas" à cinq victimes, pour un montant total de 1 405 €. Les dames lui "achetaient" des lots proposés sur Facebook, les payaient mais ne recevaient finalement jamais leur commande. Comme une dame de Quiévrain, qui s’est déplacée ce jeudi jusqu’à Huy pour y réclamer les 400 € qu’elle a versés à la prévenue pour des vêtements et des chaussures. "Je veux juste récupérer ce que j’ai donné, a-t-elle confié. OK, tout le monde peut avoir des petits soucis mais moi, en attendant, tout ça m’a causé de gros soucis." C’est que c’est l’excuse avancée par la prévenue: des soucis d’argent, des difficultés à nourrir son bébé, à joindre les deux bouts chaque mois. "À la base, je vendais vraiment des articles et je les envoyais, assure la trentenaire. Après, j’ai continué à faire comme si j’en vendais encore mais sans plus rien envoyer."
Condamnée en septembre dernier à 8 mois de prison et 400 € d’amende pour ces faits, la prévenue, qui faisait donc opposition à ce jugement, pourrait cette fois bénéficier d’un sursis probatoire ou d’une peine de probation autonome (des conditions à respecter, donc). C’est en tout cas ce que la procureure de division a réclamé à son encontre.
L’avocate de la prévenue a quant à elle précisé que sa cliente, sous méthadone depuis plus de deux ans, avait fourni des prises de sang prouvant qu’elle était maintenant "clean" et collaborait bien à tous les suivis qui lui ont été imposés (suivi psychiatrique et psychologique, aide de l’ASBL Sésame et du SPJ…).
Jugement le 22 juin.