La galerie Juvénal, à Huy, disparaîtra-t-elle ?
Avec le rassemblement des services communaux dans la future cité administrative, Huy va vendre des bâtiments. Que va devenir la Maison Nokin qui abrite la galerie Juvénal ?
Publié le 23-05-2023 à 20h00
:focal(368.5x254:378.5x244)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/Z57CK4JBDBH7FI3BA6BRYFESNI.jpg)
La Ville de Huy veut regrouper les services communaux en un seul et même bâtiment: la future cité administrative, sur la rive gauche. Certains des bâtiments qui seront alors inoccupés seront vendus. Et la Maison Nokin, sur la place Verte ? Les services communaux qui sont à l’étage la quitteront pour la cité administrative. Avec quel avenir pour ce bâtiment qui accueille au rez-de-chaussée la Fondation Bolly-Charlier et ses expositions à la galerie Juvénal ?
"On se dit qu’on pourrait organiser les expositions ailleurs mais on n’a encore rien décidé, répond André Deleuze, échevin des Travaux. L’ensemble du bâtiment serait affecté à autre chose." Une remarque qui a fait tiquer Grégory Vidal (DéfipourHuy): "Cela ne saurait pas être autre chose qu’une galerie. De plus, c’est un patrimoine architectural. L’idée était de faire de la place Verte un pôle culturel." Un appel qu’a entendu l’échevin Étienne Roba: "Il faut trouver une solution pour maintenir cette galerie d’art".
Ce qui chiffonne l’écolo Anabelle Rahhal, c’est que le conseil d’administration de la fondation ne s’est pas encore prononcé sur la question. Sauf que d’après André Deleuze, le projet de texte d’adaptation des statuts, c’est la Fondation qui l’a rédigé et soumis à la Ville. La Fondation organise quatre expositions par an qui, chacune, attire entre 500 et 1500 visiteurs.
La fondation aura toujours son subside de 12 000 € mais non indexé. La Ville met à sa disposition un agent communal, la fondation n’a pas de charges énergétiques à payer. C’est pas mal. Et le maintien de la galerie Juvénal ? Rien n’a été décidé.