L’échafaudage de la collégiale Notre-Dame de Huy bientôt démonté ?
Présent depuis 2005 sur le flanc de la collégiale, l’échafaudage n’est plus aux normes. Il doit être inspecté et pour permettre au bureau d’études de poursuivre son travail d’analyse de l’état sanitaire de l’édifice.
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Publié le 19-05-2023 à 06h00
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La collégiale sans échafaudage, c’est une image que les Hutois ont oubliée. Celui de la restauration de la tour et du Rondia est resté 15 ans en place avant d’être démonté en 2008. Mais sur le flanc gauche de l’édifice, l’autre structure est toujours là depuis 2005. Peut-être plus pour longtemps.
Acheté par la Ville, l’échafaudage avait été laissé en place pour permettre la poursuite du vaste chantier de restauration. Mais au fil des années, faute de financement et avec le départ à la retraite de l’architecte Jean-Louis Joris, la suite des travaux s’est fait attendre.
Depuis quelques mois, la Ville de Huy a décidé de reprendre ce gros dossier en main. Un nouveau bureau d’études a été désigné. Composé de Binario Architectes et de La Croisée Architecture, il doit dresser l’état sanitaire de l’édifice en vue de prioriser les actions à y mener. Le travail est en cours. Ces dernières semaines à l’aide d’un drone ou bien suspendus à des cordes d’escalades, les architectes spécialisés dans le patrimoine ont ausculté de près les vieilles pierres du chœur et d’une partie de la nef. Mais là, leur analyse est en suspens à cause du vieil échafaudage.
"Comme il est ancien, il n’est plus vraiment aux normes, confesse Stéphanie Ratz, responsable du service Patrimoine à la Ville de Huy. Il ne vaut mieux plus trop s’aventurer dessus…" Et donc, pour avoir accès à la façade Sud, pas question pour les architectes de monter dessus. Et pas facile d’avoir accès aux vieilles pierres à cause de cet échafaudage. "On a donc lancé un petit marché pour contrôler l’échafaudage, poursuit Stéphanie Ratz. C’est un travail que ne peut faire le bureau d’études car il faut que ce soit fait par un organisme agréé en conformité."
C’est ce dernier qui déterminera si l’échafaudage doit être démonté ou partiellement remplacé. "Mais la décision sera prise rapidement parce que la fiche d’état sanitaire doit être remise à la Ville pour la fin de l’été", conclut Stéphanie Ratz.