Festival les Québecofolies à Huy : retour sur une programmation éclectique
Étalé sur 4 jours, le festival Les Québecofolies a brassé large dans une programmation qui touche à tout. Retour sur la soirée de jeudi à Huy.
Publié le 02-05-2023 à 08h59
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Démarré à l’atelier rock mercredi, le festival les Québecofolies s’est étalé sur quatre jours à Huy et Amay avec en cartographie sonore et musicale quelques beaux échos de ce qui peut s’entendre ou se faire Outre-Atlantique.
À considérer comme une vitrine de ce qui s’entend là-bas, les différentes soirées ont donné leur coup de projecteur sur des artistes confirmés à découvrir, ici chez nous en bord de Meuse, dans des domaines élargis pour cette cinquième édition.
En amorce de la soirée de jeudi au centre culturel de Huy, place au groupe Comme dans un film, en décalage avec ce qu’on pourrait s’attendre d’un concert, dit, dans les normes. Ici, les musiciens sont davantage dans un jeu d’acteur sensible qui construit des saynètes où viennent se greffer des mélodies pop, folk et rock.
Et la soirée, ici, se poursuit et évolue dans une ambiance affichée piano bar avec les gradins directement posés sur la scène.
Deuxième artiste à entrer en piste avant Catherine Major attendue dans la foulée de son cinquième album Carte mère, Sébastien Lacombe dans un registre intime avec guitare, harmonica et piano voix. À texte avec une volonté manifeste de l’artiste de creuser un chemin au cœur de la vie humaine, les compositions s’alignent sur le fil ténu d’une approche sensible de chaque thème abordé: ses combats, ses moments précieux, notre fragilité et notre force sur le chemin de vie qui implique toutes les émotions contraires.
Davantage ancré dans l’univers de son dernier album Le Chemin des possibles, le set égrène des titres à valeur humaine qui apportent chacun leur moment intime de réflexion. Beauté et pureté, ici, s’entremêlent pour tisser une toile sonore voulue intime et intense à l’intersection de l’universel et du particulier en même temps.
Le Cerisier, La Vallée des fantômes, Nous les vivants, autant de titres qui poursuivent avec cette même idée que le monde est toujours plus grand que l’idée qu’on s’en fait et qu’il gagne à être découvert. Avec le festival Les Québecofolies, c’est chose faite en partie avec ces artistes venus de tout là-bas, chez eux, si loin de nous et si proche en même temps.