Il se fait pincer par l'odeur du cannabis dans la prison de Huy
Un jeune homme né en 1997 comparaissait ce jeudi matin pour avoir introduit 20 grammes de cannabis avec un ami dans la prison de Huy
Publié le 27-04-2023 à 21h10 - Mis à jour le 27-04-2023 à 21h11
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Les faits s’étaient déroulés l’année dernière, alors que le prévenu y était en détention. C’est l’odeur qui lui avait valu d’être intercepté et fouillé.
L’homme, aujourd’hui sous surveillance électronique jusqu’en janvier 2024, a expliqué qu’il avait ressenti le besoin de fumer suite à la délivrance d’un rapport négatif du TAP (tribunal d’application des peines).
Il possède un casier conséquent pour de nombreux faits de consommation de produits stupéfiants remontant jusqu’à 2017 (13 condamnations au total) qui lui avaient valu pour la plupart de la prison ferme, mais n’a jamais été inquiété pour des faits liés à la vente.
Devant le tribunal, il a admis qu’il était autrefois un gros consommateur de cannabis, jusqu’à 2 à 3 grammes par jour, mais qu’il s’était assagi.
"C’est beaucoup de condamnations sur un court laps de temps, mais il n’y a pas d’éléments dans le dossier qui soutiennent qu’il vendait", a relevé la procureure de division Brigitte Leroy, qui a requis une peine de travail de 90 heures, à effectuer par exemple une fois le bracelet électronique enlevé, ou huit mois de prison avec sursis probatoire assortis de diverses conditions à respecter, comme un suivi médical ou psychologique.
Son conseil ne s’est pas opposé à la demande du ministère public et a relevé que sa détention avec bracelet se passait bien. Il a notamment demandé que parmi les conditions figure la poursuite de sa formation. "Au début, j’ai écopé de petites peines et je n’avais pas tout de suite compris, j’étais un peu rebelle", a confessé le détenu en fin de séance.
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