Sylvette et ses plats traiteur en distributeur à Huy
Sylvie a eu la délicieuse idée de combiner produits frais, sains et locaux dans un distributeur, installé à Huy, pour toutes les fringales diurnes et nocturnes.
Publié le 13-03-2023 à 07h00 - Mis à jour le 13-03-2023 à 09h03
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Depuis plus de deux ans, le secteur horeca tout entier est en berne au gré des crises successives. Tout entier ? ? Non, car certains restaurateurs imaginent des solutions créatives pour faire face à la situation. C’est le cas de Sylvie Groven qui se (re)lance dans le monde culinaire après plusieurs années de pause.
"J’ai travaillé durant neuf ans mais j’ai fini par être dégoûtée du secteur car c’est un milieu ingrat à certains points de vue, confie la Hutoise de 34 ans. Je me suis ensuite reconvertie en faisant une formation de secrétariat mais après plus de sept ans passés chez mon employeur, je n’avais plus d’avenir. Donc il fallait que je retrouve une activité." Elle revient donc à ses premières amours, en terres hutoises, avec un distributeur de plats traiteur, installé route de Hamoir. "J’ai décidé de l’appeler Sylvette, la Toquée, sourit-elle. Sylvette, c’est le surnom que mon frère m’avait donné lorsque j’étais en maternelle et c’est resté comme ça depuis toujours. Tout le monde me surnomme comme ça aujourd’hui. Je voulais renouer avec le monde culinaire car j’adore cuisiner mais je ne voulais plus de problèmes avec la clientèle ou des journées qui n’en finissent pas. J’aspirais à autre chose."
Le distributeur automatique devient donc une alternative originale aux plats à emporter ou à se faire livrer. Avec l’avantage qu’il n’y a pas besoin d’appeler le restaurant pour passer commande, de patienter dans la file d’attente ou de vérifier les horaires d’ouverture.
Le distributeur de Sylvette sera alimenté sept jours sur sept et 24h sur 24. "Je travaille uniquement avec des produits frais et locaux comme la ferme Martin d’Oteppe, la ferme Vrancken à Ossogne, la poissonnerie de Villers ou le petit marché d’Adeline à Huy, détaille Sylvie Groven. Il y a aura donc des potages, des poké bowls, des plats avec à chaque fois une proposition de viande, de poisson et de pâtes et, enfin, un étage de desserts." Une idée qui est également la bienvenue pour pallier la hausse des prix des matières premières et les factures énergétiques qui visent les sommets depuis plusieurs mois. "Ça me fait un peu peur au niveau de l’augmentation du coût des matières premières mais nous sommes tous dans le même bateau. Ma chance, c’est que j’ai des plats qui changent régulièrement je peux adapter mes prix en fonction du marché et des plats que je propose. Ils seront tous entre 3 € et 15 € pour rester dans une gamme variée et accessible. J’ai surtout la chance d’avoir des amis et une famille qui m’ont beaucoup soutenue dans cette nouvelle aventure."