Shamanisme et reggae ont enflammé la Petite Centrale à Huy
Vendredi, la scène musicale liégeoise était mise à l’honneur lors d’un concert dans la salle de spectacle tihangeoise.
Publié le 06-03-2023 à 14h57 - Mis à jour le 07-03-2023 à 09h33
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Ce dernier vendredi, la salle de la Petite Centrale à Tihange a résonné de sons venus de la Cité ardente, et ce dans le cadre des Nuits Indé Indoor, projet du Pôle musique de la Province de Liège.
Pour cette soirée 100% liégeoise, Suzy Gonzalez et Antonio Matassa, gérants de la salle de concert, ont invité Oniri et Daddy Cookiz. Suzy explique: "Oniri, je l’ai vue par hasard à la Ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve. J’ai été conquise par son univers." Quant à Daddy Cookiz, chanteur du groupe reggae Atomic Spliff, il collabore sur le projet d’Oniri. Profiter de sa présence pour sa prestation solo se révélait être la suite logique.
Grand écart musical
Oniri, c’est une incantation qui mène en terre shamanique. D’abord lovée dans la peau d’une louve scintillante, sa mailloche frappe en rythme un tambour. Sa voix cristalline et puissante à la fois envoûte l’assistance au travers de compositions chantées en français. Elle embarque le public pour un voyage sur les traces de l’amour, des "Démons et merveilles" de Prévert, pour le faire atterrir sur le sol de ses ancêtres, au pied d’une colline aux moutons, aux portes de Meknès.
Daddy Cookiz, c’est l’amuseur de la soirée. À mille lieues de l’univers d’Oniri, il distille un dub reggae mâtiné de hip hop, mélodica à la main, où les doigts papillonnant sur sa console électro. Bondissant, casquette vissée sur la tête, lui et ses invités ont mis le feu à la Petite Centrale, avec une ambiance "atomique" dira, avec à propos, l’un de ses "guests".
Un grand écart musical apprécié par l’audience de la salle tihangeoise.
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