Stéphane Debuyck condamné par le tribunal de l’entreprise à rembourser un des prestataires
La saga de non-paiement de l’Amay’n Toi s’est poursuivie devant le tribunal de l’entreprise. Un des prestataires a obtenu gain de cause.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DO6IL4BTJJHVJIJOJWVXIPLA7E.jpg)
Publié le 22-02-2023 à 09h13 - Mis à jour le 22-02-2023 à 09h14
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/HSADXDHDC5G73AXZRKKSUZVJ4Q.jpg)
Le 8 février dernier, le tribunal de l’entreprise de Liège (division de Huy) a condamné Stéphane Debuyck pour non-paiement d’un de ses prestataires. Le Hutois a en effet dû comparaître suite à une plainte déposée par une enseigne de graphisme qui avait travaillé pour lui dans le cadre de l’Amay’n Toi festival organisé sur le site des Maîtres du Feu en septembre 2022. L’événement avait essuyé des annulations en cascade et l’organisateur avait confirmé avoir essuyé une perte de 175 000 €. Malgré plusieurs médiations et discussions, le Hutois n’avait pas tenu ses engagements ce qui avait obligé la société de graphisme à porter l’affaire devant la justice.
La défense de Stéphane Debuyck n’aura pas convaincu le tribunal qui a finalement jugé la demande du prestataire fondée. "J’ai payé une partie en black", argumentait-il lors de l’audience le 11 janvier dernier avant de marquer son accord pour payer sa dette en 12 mensualités. Le gérant du restaurant Chez Jannine se voit donc condamné à rembourser son prestataire avec les intérêts. "À défaut d’un seul versement au jour fixé, le tout deviendra exigible immédiatement et sans mise en demeure préalable", précise le tribunal dans son jugement. En d’autres termes, si les échéances ne sont pas tenues et respectées, un huissier pourra saisir la totalité de la dette qui s’élève à 12 780 €, frais et pénalités de retard compris.